Selon bladi.net, dans un message publié sur X, Bayrou avait dénoncé un acte de haine, rappelant que la victime a été tuée en pleine prière pendant que son agresseur filmait la scène en proférant des insultes contre Allah.
Dans une interview au Journal du dimanche, il a assumé pleinement l’usage du mot « islamophobie », estimant qu’on « ne peut pas combattre ce que l’on ne veut pas nommer ». Pour lui, nier l’évidence revient à minimiser une réalité inquiétante. « Si ce n’est pas de la haine contre l’islam, alors qu’est-ce que c’est ? », a-t-il interrogé.
Bayrou a précisé qu’il ne s’agissait pas d’un terme juridique mais d’un constat politique et moral. Il a également mis en garde contre la montée des haines identitaires en France, citant la détestation croissante envers musulmans, juifs et chrétiens. Il conclut : « La haine pour ce que quelqu’un est, je ne l’accepterai jamais. »