Le président-martyr Raïssi : un modèle de gouvernance islamique au service des opprimés
Dans un hommage rendu à l’occasion du premier anniversaire de la disparition du président iranien martyrisé, l’écrivain et chercheur libanais Toufiq Hassan Alaouiya souligne la profondeur spirituelle, éthique et politique de la figure de l’ayatollah Seyyed Ebrahim Raïssi.Pour ce spécialiste des sciences coraniques, Raïssi incarnait un modèle rare de gouvernance fondée sur les principes de l’islam et de la wilaya, plaçant systématiquement les intérêts des déshérités et des opprimés au centre de son action.
L’ayatollah Raïssi, souligne-t-il, était un homme à la fois érudit en sciences religieuses et universitaire accompli, capable d’unir tradition et modernité. Malgré les hautes fonctions qu’il occupait – de la direction de l’Astan Qods Razavi à la magistrature suprême, puis à la présidence –, il conserva une humilité exemplaire. Sa vie personnelle modeste en est un témoignage : une maison simple, aucun bien luxueux, et une relation directe avec les citoyens, marquée par une sincérité rare.
Dans ses prises de décision, il privilégiait toujours la justice et la proximité avec le peuple. Il refusait les privilèges, marchait parmi les gens, partageait leurs repas, et n’hésitait pas à se salir au contact des sinistrés. Sa gestion des institutions comme l’Astan Qods ou le pouvoir judiciaire fut marquée par des réformes profondes, une efficacité accrue, et un souci constant d’équité.
Toufiq Alaouiya conclut que l’ayatollah Raïssi restera dans la mémoire des peuples libres comme un dirigeant pieux, courageux et visionnaire, dont chaque action témoignait d’une foi authentique mise au service de Dieu et de Ses créatures.
La vie coranique et jihadique du président-martyr Raïssi
L’ayatollah Seyyed Ebrahim Raïssi fut un dirigeant dont la vie était intimement liée au Coran, à la prière et à la lutte pour la justice. Premier président iranien à brandir le Coran à la tribune de l’ONU, il montra au monde son attachement indéfectible au Livre saint et son rôle de défenseur de ses valeurs. Ce geste fort reste gravé dans la mémoire collective comme un symbole de dignité islamique.
Fidèle à l’esprit du verset coranique : « Ceux qui, si Nous leur donnons le pouvoir sur la terre, accomplissent la prière… » (Sourate Al-Hajj, 41), Raïssi priait où qu’il fût : à bord d’un avion, au Kremlin, à l’ONU, avec les sunnites en Algérie, ou encore durant la marche d’Arbaïn parmi les pèlerins.
Sa vie fut marquée par un jihad constant : intellectuel, spirituel et politique. Il éleva la photo du général Qassem Soleimani à l’ONU, dénonça sans détour le sionisme, et c’est sous sa présidence que l'Iran riposta militairement à Israël. Il considérait la cause palestinienne comme prioritaire, et dans son discours du 11 novembre 2023 à Riyad, il appela à des mesures concrètes : levée du blocus de Gaza, retrait israélien, soutien à la résistance, création d’un tribunal international et armement du peuple palestinien pour l’autodéfense.
Sa sincérité et son engagement lui valurent le surnom de « Seyyed des services » parmi le peuple. Le cortège funèbre massif après sa mort fut bien plus qu’un adieu : ce fut un acte de fidélité du peuple iranien à un homme dévoué, humble, pieux, et à travers lui, à la République islamique qu’il servit jusqu’au martyre.
