Selon Al Alam, Abdul Malik al-Houthi a souligné que Téhéran n’a ni cédé ni reculé, mais a répondu à l’attaque israélienne de manière décisive, ce qui a contraint Israël, malgré le soutien américain et occidental, à stopper son agression.
Le dirigeant yéménite a dénoncé avec force les crimes de guerre commis par le régime sioniste à Gaza, qu’il a qualifiés de génocide à ciel ouvert, visant en particulier les camps de réfugiés, les écoles et les infrastructures civiles. Il a fustigé l’inaction des institutions internationales, incapables, selon lui, de protéger les peuples opprimés.
Al-Houthi a également évoqué les bombardements massifs américains destinés à appuyer Israël, rappelant un contrat récent prévoyant l’envoi de près de 4000 bombes de 900 kg chacune. En riposte, il a affirmé que les forces d’Ansarallah avaient lancé plusieurs attaques contre des cibles israéliennes dans des villes comme Yaffa, Beer Sheva, Ashkelon et Eilat.
Il a insisté sur l’efficacité de la campagne de blocus maritime contre Israël, notamment en mer Rouge, dans le golfe d’Aden et en mer d’Arabie.
Pour lui, la position ferme de l’Iran et sa réponse rapide sont un exemple de dissuasion réelle et efficace. Il a conclu que si Israël reprenait ses attaques, l’Iran y répondrait avec une force accrue, protégeant ainsi la dignité de la oumma islamique.