Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a averti que ces raids de colons auront de graves conséquences sur le statu quo historique et juridique du site sensible, ainsi que sur la ville occupée.
«Jérusalem-Est fait partie intégrante du territoire palestinien occupé et est la capitale de l’État de Palestine », a souligné le ministère.
Il a appelé l’ONU et ses agences « à assumer leurs responsabilités et à prendre des mesures urgentes pour sauver la ville de Jérusalem ainsi que ses lieux saints chrétiens et islamiques, notamment la mosquée Al-Aqsa, et assurer leur protection face aux mesures unilatérales d’escalade et aux plans de l’occupation (israélienne). »
La mosquée Al-Aqsa est le troisième lieu saint le plus sacré pour les musulmans. Les Juifs désignent cette zone sous le nom de « Mont du Temple », affirmant qu’elle abritait autrefois deux temples juifs.
Selon le ministère palestinien des Awqaf et des Affaires religieuses, les colons israéliens ont effectué au moins 25 incursions dans la mosquée Al-Aqsa le mois dernier.
Le ministère a également indiqué que les forces israéliennes ont fermé l’église du Saint-Sépulcre pendant 11 jours, empêchant les chrétiens d’y prier, sous prétexte de raisons sécuritaires.
Israël a occupé Jérusalem-Est, où se situe Al-Aqsa, lors de la guerre israélo-arabe de 1967. Il a annexé l’ensemble de la ville en 1980, une décision qui n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.
Anadolu