Selon fesnews.media, il agirait comme “ambassadeur secret” de l’Algérie, intervenant officieusement entre Alger et Paris sur des dossiers sensibles, dont l’affaire de l’écrivain Boualem Sansal, à l’origine d’une crise diplomatique majeure.
Hafiz, détenteur des nationalités française et algérienne, aurait figuré jusqu’en 2022 sur la liste “Fiche S” pour ses liens supposés avec l’ex-DRS, les services de renseignement algériens. Sa gestion de la mosquée est aussi critiquée : financement annuel de plusieurs millions d’euros en provenance d’Alger, soupçons de dépendance politique, et opacité dans l’attribution du monopole d’exportation des produits halal vers l’Algérie, perçue comme un échange de faveurs avec le président Abdelmadjid Tebboune.
Ses positions pro-algériennes, notamment sur le Sahara occidental, sont jugées contraires aux intérêts français, renforçant la méfiance politique. Ce débat s’inscrit dans un contexte de tensions franco-algériennes en 2025, marqué par des expulsions de diplomates et des accusations d’ingérences. Hafiz rejette ces accusations, dénonçant une “campagne diffamatoire” et affirmant œuvrer uniquement pour le dialogue entre les deux pays.