Selon le site finebooksmagazine, l’événement met en lumière l’évolution de l’art sacré de la copie du Coran, à travers une sélection de douze pièces maîtresses datées du VIIe au XIXe siècle et provenant de divers horizons du monde islamique.
Parmi les œuvres présentées figure un feuillet rare, écrit sur parchemin en Arabie au milieu du VIIe siècle, en style hijazi, considéré comme l’un des plus anciens témoins de la transmission manuscrite du texte coranique.
Le parcours inclut également un splendide manuscrit persan du XIXe siècle, réalisé en 1260 H./1844-45 par le calligraphe Mir Abdulkarim Muhammad Sadiq al-Husayni al-Yazdi. Orné de motifs à l’encre, à l’aquarelle et à la feuille d’or, ce manuscrit illustre l’excellence de la tradition persane dans l’art du livre.
L’exposition s’ouvre aussi sur des créations contemporaines. On peut y découvrir Red Illuminated Quran II (2009) de Pouran Jinchi, qui met en valeur la dimension sonore et rythmique du Coran à travers la calligraphie, ainsi qu’un rouleau de l’Ayat al-Kursi (2015) du maître calligraphe Hajji Noor Deen, fusionnant la plume de roseau traditionnelle et l’esthétique de la calligraphie chinoise.
Cette manifestation restera ouverte jusqu’au 28 juin 2026. Elle s’inscrit dans le cadre de l’élargissement récent du département d’art islamique du musée, dont les galeries, agrandies il y a deux ans, présentent désormais une vaste collection d’objets allant du VIIe au XIXe siècle : manuscrits, céramiques, pièces métalliques incrustées et textiles, issus de pays tels que le Maroc, l’Espagne, l’Égypte, la Turquie, l’Iran ou encore l’Inde.
Avec près de 80 000 œuvres couvrant 5 000 ans d’histoire, le Musée des Beaux-Arts de Houston s’impose aujourd’hui comme l’un des plus grands musées d’Amérique.
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