Selon Al Alam, la chaîne Al-Arabiya a rapporté que le Conseil des ministres, réuni à Beyrouth, a approuvé ce plan malgré le retrait des ministres chiites du mouvement Amal et du Hezbollah, ainsi que du ministre indépendant Fadi Maki, qui avaient quitté la séance en signe de protestation.
L’adoption de cette décision intervient sous la pression de l’émissaire spécial américain Tom Barrack et en l’absence de tout consensus communautaire, soulignant la fracture politique au sein du pays.
Ce choix a suscité de vives réactions. Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, dans un discours prononcé à Baalbek lors de la commémoration de l’Arbaïn, a dénoncé une décision « extrêmement dangereuse », accusant le gouvernement de « servir les intérêts d’Israël ».
Il a affirmé que ce projet « viole le pacte national et menace la sécurité du pays ». Qassem a enfin averti que l’exécutif porterait la responsabilité de toute escalade interne et de l’affaiblissement de la défense nationale.