Selon Al Mayadeen, dans un discours prononcé le 19 septembre à l’occasion de la naissance du Prophète de l’islam (PSL) et de l’imam Ja‘far al-Sadiq (as), il a rappelé que l’imam Khomeiny avait institué la « Semaine de l’unité islamique » afin de transformer les divergences autour de la date de naissance du Prophète en un point de convergence entre musulmans.
Cheikh Qassem a souligné que la cause palestinienne constitue l’axe principal de l’unité islamique. Il a appelé à se tenir fermement aux côtés du peuple de Gaza et de la Cisjordanie face à l’agression israélo-américaine. Selon lui, la résistance a déjà payé un lourd tribut et offert ses figures les plus précieuses pour défendre le Liban et la Palestine.
Revenant sur les opérations de résistance en Palestine, il a salué l’attaque « Ramot » près de Jérusalem, qualifiée d’« acte courageux » démontrant la volonté du peuple palestinien de vivre et de résister malgré les souffrances.
Le secrétaire général du Hezbollah a fermement condamné l’agression israélienne contre le Qatar, visant des dirigeants du mouvement Hamas. Il a déclaré qu’il s’agissait d’un développement dangereux qui ne pouvait rester sans réponse. « Ce n’est pas un incident exceptionnel, mais une partie du projet sioniste de l’expansion d’Israël du Nil à l’Euphrate », a-t-il insisté.
Cheikh Qassem a également rendu hommage au peuple yéménite pour son soutien constant à la cause palestinienne malgré ses propres difficultés. Il a salué son courage et sa ténacité dans l’expression de l’unité islamique.
Abordant la situation au Liban, il a critiqué ceux qui pensent qu’un monopole de l’armement par l’État suffirait à neutraliser Israël. Pour lui, il s’agit d’une illusion, car l’ennemi poursuit implacablement son projet expansionniste. « La résistance est un rempart infranchissable contre les ambitions israéliennes », a-t-il affirmé.
Cheikh Qassem a accusé les États-Unis de soutenir totalement Israël, allant jusqu’à envisager de « livrer tout le Liban » à l’ennemi sioniste. Il a conclu que l’objectif commun de Washington et de Tel-Aviv restait d’affaiblir le Liban pour faciliter la réalisation du projet du « Grand Israël ».