Selon le site voi.id, citant le Conseil de souveraineté de transition du Soudan (TSC), l’assaut, attribué aux Forces de soutien rapide (RSF), a visé des fidèles rassemblés pour la prière de l’aube, causant la mort de plus de 70 personnes.
Le Réseau des docteurs du Soudan avait dans un premier temps confirmé un bilan d’au moins 43 morts, mais les chiffres n’ont cessé d’augmenter au fil des heures. Les autorités soudanaises qualifient l’attaque de « crime terroriste » et accusent les RSF d’intensifier leurs violences contre les civils.
Depuis plus d’un an, Al-Fashir est encerclée, théâtre d’affrontements incessants entre l’armée soudanaise et les forces paramilitaires. La population vit une situation humanitaire critique : selon des témoignages recueillis par le New York Times, certains habitants seraient contraints de se nourrir d’huile ou de viande de chameau pour survivre.
La guerre opposant l’armée soudanaise aux RSF, déclenchée en avril 2023, continue de ravager le pays. Après avoir perdu Khartoum, les paramilitaires multiplient désormais les attaques dans l’ouest et le sud du Soudan.