Dans un message publié sur son compte de la plateforme X (anciennement Twitter), le chef du gouvernement a dénoncé des violations manifestes des conditions fixées par le permis délivré par le gouvernorat de Beyrouth. Ce document interdisait notamment toute illumination de la falaise de Rawché, que ce soit depuis la mer, la terre ou les airs, ainsi que toute projection d’images sur le site.
Salam a estimé que ces manquements représentaient, au minimum, une rupture des engagements pris par les organisateurs et leurs soutiens, dont le Hezbollah. Selon lui, il s’agit d’une nouvelle infraction susceptible de nuire à leur crédibilité vis-à-vis de l’État et des institutions officielles.
Il a en conséquence donné instruction aux ministères de l’Intérieur, de la Justice et de la Défense d’engager les procédures nécessaires pour identifier, arrêter et interroger les responsables de la cérémonie.
Lors de cet événement, les partisans du Hezbollah ont brandi les drapeaux du mouvement, du Liban et de l’Iran, tandis que la falaise de Rawché était illuminée de portraits de Nasrallah et de figures du mouvement.