Selon le site de la Grande Mosquée de Paris, la cérémonie a réuni de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Ségolène Royal, Florence Berthout, S.E.M. l’ambassadeur d’Égypte, ainsi que des représentants diplomatiques d’Algérie, de Tunisie, du Qatar, de Mauritanie, du Bangladesh et de la Ligue arabe, sans oublier des figures du culte musulman et d’autres confessions.
Le prix du meilleur roman a été attribué à Hajar Azell pour Le sens de la fuite (Gallimard), un récit sensible sur l’exil et la quête de soi.
Le prix du meilleur essai est revenu à El Mouhoub Mouhoud pour Le Prénom. Esquisse pour une auto-histoire de l’immigration algérienne (Seuil), un texte à la fois intime et sociologique.
Le jury a également décerné une mention spéciale à Catherine Mayeur-Jaouen pour Le culte des saints musulmans (Gallimard), saluant la rigueur et la profondeur de son approche.
Enfin, le Grand Prix du Jury a honoré à titre exceptionnel Abdelwahab Meddeb pour l’ensemble de son œuvre, à l’occasion de la parution de L’islam au croisement des cultures (Albin Michel) et Vers l’Orient (Stock).
Présidé par Chems-eddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris, le jury rassemblait notamment Souleymane Bachir Diagne, Djaïli Amadou Amal, Benjamin Stora et Claude Colombini, confirmant la vocation du prix à célébrer une littérature ouverte sur le monde, ancrée dans la mémoire et le dialogue des cultures.