
Selon le quotidien El Massa, les préparatifs sont en cours, accompagnés de réunions entre le comité technique chargé de l’enluminure et les responsables coraniques de la région.
Le wali de Tlemcen a salué ce travail minutieux, qualifiant la calligraphie du Coran d’œuvre d’art exigeant précision, maîtrise et fidélité aux règles esthétiques de l’écriture arabe. Le style Naskh, créé au IIIᵉ siècle de l’hégire par Ibn Muqla Shirazi, s’est imposé après le kufi pour la transcription du Coran.
L’école coranique rattachée à la mosquée Abou Dhar al-Ghifari de Béni Messous a entrepris la révision et la correction du manuscrit sur dix jours. Ce projet fait suite à la révision du Coran calligraphié par le cheikh Ibrahim Abdel-Sami‘ Bouqandoura en écriture Mabsout, publié fin 2024 pour le 70ᵉ anniversaire de la Révolution algérienne.
Imam et calligraphe, Bouqandoura a également transcrit le Coran en écriture Nabsour, dérivée du style andalou ancien, affirmant que son œuvre vise à préserver un patrimoine calligraphique menacé d’oubli.