
Selon Al Akhbar, HRW a déclaré que'al-Fawzan a à plusieurs reprises tenu un discours hostile envers cette communauté et devrait saisir sa nouvelle position comme une occasion de changer de ton.
HRW a rappelé que les autorités saoudiennes ont souvent permis à des religieux officiels de proférer des déclarations haineuses contre les minorités religieuses, notamment les chiites, victimes de discriminations systématiques. Les déclarations de certains savants ont, selon l’organisation, alimenté la marginalisation et la stigmatisation des citoyens chiites.
Joey Shea, chercheuse spécialiste de l’Arabie saoudite à HRW, a souligné que malgré son passé d’incitation à la haine, al-Fawzan dispose désormais d’une opportunité majeure pour promouvoir la tolérance religieuse. Elle a exhorté le mufti à présenter des excuses publiques pour ses propos passés et à ouvrir une ère de coexistence pacifique. HRW a également publié des documents montrant ses anciennes déclarations qualifiant les chiites de « frères du diable » et d’ennemis des musulmans.