
Selon l’agence Bernama, le ministère de l’Intérieur (KDN) a mis en place ce dispositif pour garantir une vérification plus rapide et plus rigoureuse des textes sacrés avant leur diffusion.
Shamsul Anuar Nasarah, vice-ministre de l’Intérieur, a précisé que ce système, supervisé par le Comité de supervision et d’octroi des licences pour l’impression du Coran (LPPPQ), vise à renforcer la fiabilité du processus d’authentification face aux défis contemporains. Il a souligné que cette innovation ne freine pas le progrès, mais agit comme un filtre essentiel pour préserver la précision et la pureté du texte coranique.
Parallèlement, le ministère a inauguré le cadre professionnel ProQuran, destiné à améliorer la compétence des conseillers agréés du secteur de l’édition religieuse.
Entre janvier et septembre 2025, plus de 53 000 textes non conformes à la loi sur l’impression du Coran de 1986 ont été saisis, et 295 enquêtes ont été ouvertes, dont 201 pendant le mois de Ramadan, entraînant des amendes totalisant 950 000 ringgits.