Djamaâ El Djazair participe au Salon international du livre d'Alger
Parmi les institutions à caractère religieux présentes au Sila figurent Djamaâ El Djazair qui prend part à l’événement, pour la première fois. Dans un espace étroit mais bien aménagé au Pavillon central, la mosquée, devenue un centre de rayonnement culturel et un site touristique qui attirent de nombreux visiteurs, nationaux et étrangers, dispose d’un stand qui est une halte pour de nombreux visiteurs.
N’étant pas éditeur, la grande mosquée n’expose pas une variété de publications comme le Haut conseil islamique (HCI) ou l’Association des ulema musulmans dont les responsables du stand offrent gratuitement le journal «El Bassair» dont la Une célèbre le 71e anniversaire du déclenchement de la Révolution. Un dossier de neuf pages est consacré à cette date prestigieuse de notre histoire.
Faire connaître la vocation de la grande mosquée
«Notre priorité, explique un des jeunes présents sur le stand, est de faire connaître la vocation de la mosquée, son fonctionnement et son rôle dans la préservation du référent religieux national». «Nous avons un site où vous pouvez obtenir toutes les informations et interagir directement», ajoute-t-il à l’adresse d’un visiteur venu de Guelma.
La place et le rôle de la grande mosquée sont également mis en avant à travers plusieurs prospectus. L’un d’eux reprend l’allocution du Cheikh Mohamed El Mamoun El Kacimi El Hassani, prononcée lors de la Journée nationale de la mémoire, le 7 mai 2024 : «L’édifice est une force spirituelle qui libère le pays et unifie la nation», avait-il souligné.
D’autres brochures en papier glacé présentent les missions du Conseil scientifique de la mosquée, chargé d’émettre des avis et de publier des revues spécialisées.
L’espace met aussi en avant «Dar El Koran», une école rattachée à la mosquée. Un visiteur, diplômé en charia de l’Université d’Adrar, confie : «Je suis venu acheter des livres religieux mais aussi m’informer sur les conditions d’admission. On y enseigne des matières religieuses, mais aussi l’architecture, la psychologie et la technologie financière. Je repars satisfait».
Un dépliant traduit en anglais détaille également les missions et formations dispensées par cette institution.
Preuve de l’intérêt accordé par la direction de la mosquée à cette participation, le recteur de Djamaâ El Djazaïr s’est déplacé au stand et a visité plusieurs espaces, dont celui de l’Anep. Il y a salué la place accordée au patrimoine religieux et culturel national, considéré comme un rempart contre les déviations et un soutien à la voie de la modération prônée par l’islam.
Un ouvrage d’une centaine de pages regroupe l’ensemble des interventions du recteur, tandis qu’un autre compile les sermons du vendredi.
Une nouvelle revue au service du dialogue et de la citoyenneté
Djamaâ El Djazaïr vient également de lancer une revue scientifique et culturelle, dont le 1e numéro est paru en juillet dernier. On y retrouve notamment un article sur le rôle des zaouïa dans la promotion de la citoyenneté et un autre sur le refus du discours de la haine.
Un exemplaire est disponible sur le stand, et les visiteurs peuvent accéder à son contenu complet en scannant simplement un code QR.
