
Selon TV5monde, les faits remontent au 22 juillet, lors d’une interpellation dans le quartier des Moulins. L’un des jeunes arrêtés avait discrètement enregistré la scène avec son téléphone, révélant insultes racistes, moqueries et humiliations. Le tribunal a retenu les violences psychologiques, mais pas physiques.
Les trois condamnés devront verser 1.000 euros de dommages au plaignant, un euro symbolique à la Ligue des droits de l’Homme et à la Licra, ainsi que 800 euros de frais aux parties civiles. Suspendus depuis les faits, ils feront l’objet d’une procédure administrative avant toute réintégration.
L’avocat du jeune Tunisien, Me Kada Sadouni, a déploré une sanction trop clémente, estimant que “le tribunal aurait dû être plus exemplaire”. Le syndicat de police Un1té, au contraire, a exprimé son “soulagement”, évoquant “la réalité du terrain” à laquelle sont confrontés quotidiennement les agents.