
Selon l’agence de presse palestinienne Ma’a, cette décision s’inscrit dans un contexte de pressions croissantes autour des relations commerciales entre l’Union européenne et Israël. Dans un communiqué officiel, l’entreprise a indiqué que le groupe S ne commercialiserait plus de marchandises en provenance d’Israël, une mesure prise en septembre dernier.
Cette décision est liée à la proposition formulée par la Commission européenne, qui a recommandé de suspendre certains volets commerciaux de l’accord de coopération entre l’Union européenne et Israël. Nina Aloma, membre de la direction du groupe, a déclaré que l’entreprise suivait de près les négociations de paix ainsi que les délibérations européennes, et qu’elle pourrait réviser sa position si la situation évoluait.
La proposition de la Commission repose sur l’évaluation selon laquelle les actions du gouvernement israélien contreviennent aux principes essentiels des droits humains et de la démocratie, ouvrant la voie à une suspension unilatérale de l’accord. Une telle suspension priverait les importations israéliennes de leurs avantages tarifaires, augmentant notablement le coût de certains produits sur le marché européen.