
Soulignant que le monde d’aujourd’hui a plus que jamais besoin des recommandations de l’Imam Khomeini, Imanipour a regretté que la génération qui se considère comme la « génération de l’Imam » ait été peu active dans la promotion de sa pensée. Il a ajouté que la situation des jeunes qui n’ont pas connu l’Imam est encore plus préoccupante. Selon lui, sans l’engagement personnel du Guide suprême de la Révolution islamique pour faire connaître l’Imam Khomeini et son école de pensée, sa personnalité et ses idées auraient été encore moins expliquées auprès des jeunes générations.
Il a affirmé que le Prix mondial de l’Imam Khomeiny (RA) constitue un hommage rendu au fondateur de la Révolution islamique et a exprimé l’espoir que cet événement marque le début d’une compensation des insuffisances dans la connaissance de l’Imam. Imanipour a précisé que ce prix s’efforce de contribuer à la reproduction de l’école de l’Imam en tant qu’école civilisatrice et structurante pour la société, et de favoriser la mise en réseau des élites et des acteurs culturels et médiatiques.
Il a également souligné que, malgré la volonté de plusieurs gouvernements d’inscrire la présentation de l’Imam dans les documents stratégiques et les plans de développement, les résultats obtenus ne correspondent pas aux objectifs fixés. C’est pourquoi, selon lui, la présentation de l’Imam Khomeiny nécessite un travail engagé et soutenu. Ce travail est à la fois accessible, car la pensée de l’Imam continue de susciter de l’intérêt à travers le monde, et exigeant, en raison des tentatives systématiques de censure et d’effacement de ses idées.
Le secrétaire du Prix mondial de l’Imam Khomeiny (RA) a insisté sur l’importance de mobiliser les capacités artistiques et médiatiques et d’adapter la présentation de cette pensée aux attentes du public, tout en impliquant les acteurs sociaux afin de rendre cette mission collective.
Lors de cette cérémonie, Jafar Gonzales a évoqué sa découverte de l’Imam Khomeiny à travers la lecture de l’ouvrage Velayat-e Faqih, affirmant que l’Imam a mis le monde en mouvement et contribué à l’éveil des musulmans, y compris dans les pays non islamiques.
La déclaration finale, lue par Hossein Divsalar, a indiqué que plus de 6 000 œuvres ont été évaluées lors de cette première édition. Le prix entend promouvoir la liberté, la dignité, la spiritualité, l’unité islamique, la paix et la justice sociale, et se veut un pont entre les cultures et les peuples, au service d’un monde meilleur.