Le projet de Kofi Annan, envoyé spécial des Nations Unies, pour le règlement de la question en Syrie, pour de nombreuses personnalités juridiques et internationales, semble être le meilleur plan pour sortir de la crise mais est freiné par certains pays opposés au gouvernement de Bachar al Asad.
Ban ki Moon, secrétaire des Nations Unies, en marge de la réunion de la Banque de développement islamique à Djeddah, a demandé son application totale et a assuré qu'aucune réunion n'avait été organisée aux Nations Unies, sur une éventuelle intervention militaire en Syrie. Il a aussi demandé au gouvernement syrien de renoncer à la violence alors que les rebelles brisent de façon continue le cessez le feu et ont tué en deux jours 80 soldats syriens avec l'appui du bloc occidental.
Les opposants se divisent en deux groupes, le premier groupe composé des pays occidentaux, de l'Arabie saoudite et du Qatar qui utilisent les pressions internationales, financent et arment les rebelles pour la chute du gouvernement de Bachar al Asad, et l'opposition syrienne et les terroristes qui ont deux méthodes différentes pour le même objectif.
L'Arabie saoudite et du Qatar sont instrumentés par les pays occidentaux et ont pris des positions opposées à l'éveil islamique des peuples arabes. Doha et Ryad qui craignent ces mouvements populaires, sont devenus les ouvriers des Occidentaux dans la région, pour la chute de Bachar al Assad, et servent les intérêts des Usa et de l'Occident comme l'ont montré les troubles au Liban.
A l'intérieur, les opposants se divisent en deux groupes dont l'opposition politique qui est contre toute activité militaire qu'elle considère comme inhumaine et défavorable aux réformes.
Khaled Issa, vice président de l'opposition syrienne, a déclaré le 4 juin que les pouvoirs dans la région avaient des objectifs précis et ne se souciaient pas de l'avenir de la Syrie. Il a ajouté que la seule solution était une solution politique et qu'il aurait fallu suivre le plan de Kofi Annan et non celui de la Ligue arabe qui a pris une autre direction.
L'autre groupe d'opposition constitué de terroristes dirigés par Al Qaeda, veut faire de la Syrie une base pour poursuivre des objectifs qui n'ont rien à voir avec la paix et le retour du calme dans ce pays.
Les organisations internationales et les personnalités juridiques doivent trouver une solution raisonnable et applicable pour arrêter les terroristes et aider le gouvernement syrien dans son projet de réformes.
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