Le printemps de la résistance au Liban

16:35 - June 17, 2012
Code de l'info: 2348827
Article(IQNA)- La réunion pour une union nationale au Liban s'est terminée avec un message de 17 articles, qui a été accepté par tous les groupes et toutes les personnalités libanaises présentes à la réunion.
Bien que Sa'd Hariri et le leader chrétien Samir Geagea, chef du parti des Forces libanaises n'aient pas participé à la réunion de dialogue national, la présence de leaders de groupes d'opposition comme Walid Janbalat, chef du Parti Socialiste Progressiste Druse et membre du groupe du 14 mars, qui a reconnu les résultats de la réunion, montre l'importance du discours de la résistance auprès des différents groupes libanais.
La réunion pour une union nationale au Liban s'est terminée avec un message de 17 articles, qui a été accepté par tous les groupes et toutes les personnalités libanaises présentes à la réunion. L'objectif était de définir une stratégie de défense du Liban et une stratégie de tous les groupes au sujet de la Syrie, et de mettre un terme aux divergences intérieures.
Le point le plus important de ce message a été la nécessité de recourir au dialogue et de respecter le calme politique pour la sécurité du pays, de soutenir l'armée, d'éviter les conflits régionaux et de défendre les frontières commune avec la Syrie pour empêcher le trafic d'armes et l'armement des rebelles.
L'armée libanaise qui avait découvert et intercepté trois cargaisons d'armes en direction des opposants de Bashar al Assad dans le port de Tripoli, avec le gouvernement, a été accusée de soutien au régime syrien par les opposants syriens qui ont organisé des conflits au nord du Liban pour aider les rebelles.
Certains commentateurs ont parlé "d'un mécontentement de l'Arabie saoudite" suite à cette réunion, et Samir Geagea avec des chefs d'état étrangers, a accusé le Hezbollah et ses armes considérées comme la raison principale des conflits au Liban alors que les groupes politiques et les gens au Liban savent que le Hezbollah n'est là que pour répondre aux menaces du régime sioniste et défendre le pays contre l'occupation.
Cette réunion a montré qui étaient les principaux responsables des troubles au Liban et ceux qui en profitaient. Lors de l'anniversaire de la disparition de l'imam Khomeiny, Seyed Nasrollah avait insisté sur la défense de l'union et demandé à tous les partisans des différents partis de garder leur calme et d'éviter tout conflit.
La communauté internationale excepté certains cheikhs du Golfe persique et le régime sioniste, sont contre l'extension du conflit syrien au Liban et les Usa ont même déclaré que les conflits en Syrie ne devaient pas s'étendre au Liban car cela augmenterait l'influence d'Al Qaeda qui pour des raisons géopolitiques, pourrait aussi exercer des pressions dans leurs autres bases en Afghanistan, au Yémen et en Syrie, et nuire à l'avenir de la région.
Il est clair que ce pays démocratique malgré un large éventail religieux et ethnique, a réussi à instaurer une union entre les différents groupes et élaborer une politique commune face aux évènements internationaux, neutralisant ainsi le complot de l'Arabie saoudite et du régime sioniste.
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