Le Coran est une source d’inspiration pour les cinéastes
Shahriyar Bahrani, réalisateur du film sur le prophète Suleyman (as), a déclaré : « Les récits coraniques sont d’excellentes sources d’inspiration à condition que nous ayons une discipline stricte. Ce film devait avoir une suite mais le tournage a été interrompu pour différentes raisons.
Aujourd’hui, les conditions sont réunies pour que nous puissions, sous la forme d'une série télévisée, tourner un feuilleton sur la vie de Talut (as), David (as) et Hazrat Suleyman (as). Le Coran fait référence à quatre rois, élus de Dieu, qui possèdent un royaume dont les caractéristiques sont encore d’actualité.
Le guide suprême dans son discours de la fête de Mab’ath, s'est référé aux royaumes de David (as) et de Salomon (as), ainsi qu'aux versets sur Talut (as). Il a également évoqué le règne du Prophète Yusuf (as) en Égypte. Il est très surprenant que les intellectuels n'aient rien dit sur l'importance et la nécessité d'une telle discussion.
Le guide dans ce discours, explique à propos de Talut, que selon le Coran, un prophète à cette époque, nommé Samuel, a choisi Talut comme roi avec la permission de Dieu. Cet évènement est cité dans les versets 246 à 251 de la sourate Al-Baqarah.
Dans ces versets, il est mentionné que la tâche principale des prophètes est de présenter des modèles du gouvernement divin qui selon les hadiths, sera établi par Hazrat Mahdi (as), à la fin des temps. Dieu a mis en œuvre ces modèles parfaits entre les mains des prophètes et de ses saints. N'est-il pas préférable d'utiliser ces modèles au lieu de copier les structures occidentales ?
La référence du guide à cette question, peut être le début d'une réflexion des élites et des penseurs. Les modèles de structures gouvernementales présentées dans le Coran, n'existent pas dans la démocratie occidentale. Par exemple, le prophète Suleyman (AS) et le prophète Yusuf (AS) n'ont pas été élus par le peuple.
Au temps de Talut (AS), un prophète a été choisi par Dieu. Cette forme de sélection est celle présentée dans le Coran. La question est de savoir pourquoi l'Imam Khomeiny a choisi un gouvernement démocratique après la victoire de la Révolution islamique. L'Imam connaissait parfaitement les particularités du gouvernement islamique et son objectif qui est l'émergence du gouvernement du Sauveur (as), le peuple a accepté ses paroles et a voté pour la République islamique avec 96% des voix. Bien que le système ne soit pas coranique mais inspiré de l'Occident, les gens ont fait confiance au guide suprême.
Mais progressivement, l'ennemi a essayé de séparer le peuple du gouvernement. Cette attaque intellectuelle de l'Occident a été soulignée par les dirigeants de la révolution, à la fois à l'époque de l'Imam et à l'époque de l’Ayatollah Khamenei, qui ont mis en garde à plusieurs reprises, sur les dangers de l'invasion intellectuelle et culturelle, et ont souligné que l'Occident essayait de créer un fossé entre le peuple et le gouvernement.
Le principal danger était que le peuple, sous l'influence négative des médias et de la propagande de l'ennemi, dévie du chemin vers le Mahdavisme qui est le but principal et le but de la révolution, et utilise le système démocratique dans une direction opposée au chiisme. Aux États-Unis, qui sont présentés comme un symbole de la démocratie occidentale, il y a deux partis qui exercent le pouvoir et sont sous le contrôle d'une organisation perverse secrète qui empêche que le pouvoir dans le monde, tombe aux mains des justes.
Ce schéma dangereux et déformé nous fait réfléchir à ce qu'il faut faire dans la deuxième étape de la révolution. Je crois que nous devons nous référer aux enseignements coraniques, car Dieu sait quel genre de gouvernement est bon pour le peuple et a mentionné des modèles de gouvernement dans le Coran, afin que nous puissions offrir une solution à la communauté mondiale.
Dans la perspective de la révolution, nous sommes confrontés à la question importante de la destruction d'Israël, que nous devons inévitablement aborder comme l'objectif principal du Front de la justice. Si la question de la destruction d'Israël est l'objectif principal, toutes les capacités culturelles, militaires, sociales et administratives du pays doivent être mises au service de cet objectif, et nous verrons ce que Dieu a promis dans la sourate Al-Isra, c’est à dire la fin de l'état d'Israël et le début d'une nouvelle ère mondiale ! Actuellement, toutes les sociétés cinématographiques appartiennent aux juifs francs-maçons qui ne permettent à personne d'aller à l'encontre de leurs idées.
Si un cinéaste comme Mel Gibson veut aller à contre-courant, en tournant "La Passion du Christ", il sera obligé de se mettre à genoux et de présenter des excuses. Cette mafia de la distribution et de la production a même arrêté les œuvres produites dans d'autres pays. Nous l'avons très bien vu avec les films iraniens sur Hazrat Suleyman (as) et Marie (as) qui ont été interdit en Occident.
L'Occident est incapable de faire face au chiisme et au mahdavisme de la fin des temps parce que c'est le seul moyen de sauver l'humanité, il utilise donc de nouvelles astuces qui doivent être étudiées. Dans le cinéma, nous devons savoir quelles tactiques utiliser pour parler au public. L'artiste doit être l'éducateur de sa communauté.
L'artiste ne doit pas ignorer les conséquences éducatives de son œuvre et doit savoir quel sujet choisir sinon les effets de son travail, au lieu d’être utiles pour la société, induiront les gens en erreur et contamineront le public. Le cinéaste doit obéir à Dieu et c’est la satisfaction de Dieu qui est importante et non la satisfaction du peuple ! Par conséquent, il doit protéger son art des sujets immoraux, contraires à la religion, et servir Dieu. Si Dieu le veut, c’est ainsi que notre cinéma sera guidé dans la bonne direction ».
