Le Parti de l'amitié, de l'égalité et de la paix (DEB), populaire parmi la minorité turque de Grèce, a condamné l'attaque. Les auteurs de cet acte islamophobe « tentent de façonner notre minorité selon leurs propres perspectives en négligeant la religion de la minorité turque musulmane de Thrace occidentale, injustement rejetée » en Grèce, a-t-elle fait savoir mardi 2 février.
Quelques jours plus tôt, une salle de prière musulmane située à Athènes a été la cible d'une attaque à la bombe artisanale, sans faire de victime fort heureusement. « La cible était évidemment la salle de prière musulmane, ce qui fait immédiatement de cette explosion un acte terroriste. Et à ce titre, elle devrait faire l'objet d'une enquête par les autorités », a alors déclaré l'Association musulmane de Grèce dans un communiqué. Une enquête a été ouverte par les autorités pour faire la lumière sur cette attaque.