Je veux diffuser le message humain et moral du Coran
Le 3 décembre est la Journée internationale des personnes handicapées, nommée par les Nations Unies depuis 1992. Le but de cette journée est de sensibiliser au handicap et d'obtenir le soutien du public aux droits des personnes handicapées.
Cette occasion vise également à faire connaître les réalisations des personnes handicapées dans les domaines politiques, sociaux, économiques, sportifs et culturels. Le thème de cette année est « Unis dans l'action pour parvenir à un développement durable, avec et pour les personnes handicapées ».
Fatemeh Hossein Younes, une dame libanaise aveugle qui mémorise le Coran, a été interviewée par l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna) au Liban, et a déclaré : « Je viens du sud du Liban et j'ai 25 ans. J'étudie à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l'Université du Liban. Ma spécialité est la littérature arabe et j'étudie actuellement au niveau du master. J'ai commencé à mémoriser le Coran quand j'avais quinze ans, lorsqu'un nouveau professeur, qui était un cheikh aveugle et mémorisateur du Coran, est entré dans l'institution. À cette époque, je cherchais une méthode ou un professeur pour me guider sur la façon de planifier la mémorisation du Coran, et Dieu Tout-Puissant, m'a facilité la tâche. Il m'a fallu 3 ans et demi pour mémoriser tout le Coran et j'ai fini de le mémoriser à l'âge de dix-huit ans et demi, grâce à Dieu. J'enseigne actuellement la mémorisation et la récitation du Coran, et je participe à des concours nationaux et internationaux de récitation et de mémorisation et à des cercles coraniques à diverses occasions. Mon souhait est que Dieu m'accorde le succès dans la diffusion du message, humain et moral, du Coran, et de voir l’Imam du temps (as) ».
Les défis auxquels sont confrontées les femmes aveugles qui mémorisent le Coran
« Au début de la mémorisation du Coran, j'ai souffert du manque d'outils qui pourraient m'aider à mémoriser car comme vous le savez, les mémorisateurs aveugles ont besoin d'appareils audio pour les aider et de Corans en braille. Nous manquons de livres en braille, comme vous le savez, ces livres sont très importants pour les aveugles, et malheureusement, nous n'en avons pas assez. Ces problèmes existent pour les aveugles dans la plupart des pays et pas seulement au Liban. Nous n'avons pas d'institution gouvernementale spéciale pour les aveugles et les handicapés, pour s'occuper de leurs affaires. Les universités font ce qu’elles peuvent et les organisations caritatives fournissent des manuels aux étudiants. Mais à l’université, ce sont les étudiants qui préparent eux-mêmes, le matériel d’étude, et les institutions caritatives les aident dans une certaine mesure. Le problème est le manque d’institutions gouvernementales qui s’occupent spécifiquement de ces questions ».
