Le soulèvement de Seyed al-Shahada était basé sur les enseignements du Coran
« Nous devons faire en sorte qu'une révolution coranique ait lieu dans la discussion sur Ashoura »
L’Hodjat-ul-islam wal-Muslimin, Muhammad Ismail Soharri, professeur du Centre d’enseignement islamique et de l'université, dans une interview avec l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), faisant référence au soulèvement d'Aba Abdullah al-Hussein (as), a déclaré : « Le soulèvement de l'Imam Hussain (as) était l'acte d'un Imam infaillible et basé sur le Coran. Les concepts coraniques tels que la loyauté, l'honneur, la complaisance, le martyre et le courage ont atteint leur apogée à Karbala.
Lorsqu'ils commencèrent leur voyage depuis Médine, l'Imam récita le verset 21 de la sourate Al-Qasas :
«فَخَرَجَ مِنْهَا خَائِفًا یَتَرَقَّبُ قَالَ رَبِّ نَجِّنِی مِنَ الْقَوْمِ الظَّالِمِینَ»
Lorsqu’il rencontra Abdullah Ibn Muti, qui tentait de le décourager, il récita le verset 51 de la sourate Towbah :
«قُلْ لَنْ یُصِیبَنَا إِلَّا مَا کَتَبَ اللَّهُ لَنَا هُوَ مَوْلَانَا وَعَلَى اللَّهِ فَلْیَتَوَکَّلِ الْمُؤْمِنُونَ «
Sur le chemin de Kufa, il récita le verset 156 de la sourate Al-Baqarah
«الَّذِینَ إِذَا أَصَابَتْهُمْ مُصِیبَةٌ قَالُوا إِنَّا لِلَّهِ وَإِنَّا إِلَیْهِ رَاجِعُونَ»
Ces références au Coran se poursuivent jusqu'au jour d'Achoura.
Lorsque les ennemis s’approchèrent de la tente de l’Imam pour semer la peur ou déclencher une guerre, le jour de Tasu’a, l'Imam leur demanda un délai d’une nuit et a récité le verset 178 de la sourate Ale-Imran :
«وَلَا یَحْسَبَنَّ الَّذِینَ کَفَرُوا أَنَّمَا نُمْلِی لَهُمْ خَیْرٌ لِأَنْفُسِهِمْ إِنَّمَا نُمْلِی لَهُمْ لِیَزْدَادُوا إِثْمًا وَلَهُمْ عَذَابٌ مُهِینٌ»
Le jour de son martyre et de ses fidèles compagnons, l’Imam a récité le verset 23 de la sourate Al-Ahzab :
«مِنَ الْمُؤْمِنِینَ رِجَالٌ صَدَقُوا مَا عَاهَدُوا اللَّهَ عَلَیْهِ فَمِنْهُمْ مَنْ قَضَى نَحْبَهُ وَمِنْهُمْ مَنْ یَنْتَظِرُ وَمَا بَدَّلُوا تَبْدِیلًا «
Hazrat Zainab (sa) a récité 5 versets du Coran dans ses discours à Kufa et à Sham.
Si nous considérons cet aspect du soulèvement, nous réaliserons que le centre de ce soulèvement est le Coran.
Notre devoir concernant la place des principes et des concepts du Coran dans le soulèvement d'Aba Abdullah al-Hussein (as), est d’accorder une valeur particulière au Coran, dans des réunions de deuil de l'Imam Hossein, pendant le mois de Muharram, dans les réunions à domicile et dans les mosquées, d'abord sous forme de récitation.
Les mosquées devraient s’occuper de cette question en premier lieu. L'une des dimensions de la permanence du mouvement de l'Imam Hussein (as) est le deuil avec ses souffrances et ses lamentations, mais cet aspect est secondaire.
Nous avons laissé de côté la dimension de l'orientation et ne considérons comme objectif, que la dimension émotionnelle de cet événement.
Si nous voulons expliquer correctement ce soulèvement qui nous a été transmis au cours des siècles et des générations passées, nous devons nous orienter vers le Coran. Heureusement, la récitation du Coran s’est améliorée ces dernières années. Nous devons réciter et nous référer autant que possible, aux versets récités par l'Imam, ou aux versets sur l'Imam Hossein dans le Coran. Nous devons présenter les messages et les axes des versets du Coran, sous la forme de messages courts après la récitation du Coran, et à partir des livres d'interprétation.
Si les prédicateurs et les mémorisateurs du Coran prêtent attention au fait qu'une révolution coranique doit avoir lieu dans la discussion sur Achoura, une énorme transformation se produira dans les effets d'Achoura, dans la société, non seulement sous une forme émotionnelle mais sous une forme d'orientation, et d’un mouvement contre la tyrannie et l'arrogance ».
