Le gouvernement nicaraguayen a déclaré, dans un communiqué, que la rupture des relations était due aux attaques israéliennes continues contre les territoires palestiniens, notant que le conflit « s’étend désormais également au Liban et menace sérieusement la Syrie, le Yémen et l’Iran ».
Hier vendredi, le Congrès du Nicaragua a adopté une résolution appelant le gouvernement à prendre des mesures, qui coïncident avec le premier anniversaire de l'agression de l'occupation israélienne contre la bande de Gaza.
Le 28 mars 2017, le Nicaragua et Israël avaient rétabli leurs relations diplomatiques, après qu'elles eurent été rompues par M. Ortega en 2010.
En 1982, Managua avait déjà rompu ses relations diplomatiques avec Israël, sous le gouvernement sandiniste dirigé par M. Ortega, après la révolution conduite par ce mouvement en 1979.
Fervent marxiste dans sa jeunesse, Daniel Ortega avait mené l'insurrection qui a fait chuter le dictateur Anastasio Somoza et l'avait remplacé à la tête du pays en 1979.
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