Dans un communiqué, la PACBI a dénoncé les arrestations, intimidations et interdictions visant les étudiants égyptiens solidaires des Palestiniens confrontés à ce qu’elle qualifie de génocide orchestré par Israël. La campagne a souligné que ces mesures répressives ne parviendront pas à étouffer la voix de la majorité du peuple égyptien, qui rejette les crimes israéliens et soutient la résistance palestinienne.
La PACBI a également condamné l’interdiction de porter le keffieh palestinien dans les universités, la restriction de la liberté d’expression et l’interdiction de manifestations pro-palestiniennes. Elle a critiqué l'utilisation des ports égyptiens pour le transfert de matériel militaire vers Israël et le maintien de la fermeture prolongée du passage de Rafah.
Le communiqué a conclu que ces mesures, qui participent à l’effacement de l’identité palestinienne, ne sont qu’une complicité avec les efforts visant à détruire le patrimoine culturel et la lutte pour les droits des Palestiniens. Ces actions surviennent alors que l’Égypte prétend œuvrer pour un cessez-le-feu à Gaza, sans résultats significatifs.