Début de la réunion des directeurs des centres scientifiques et de recherche islamiques à Qom
Placée sous le thème « L’éducation islamique, vecteur de civilisation : opportunités et capacités de collaboration scientifique et culturelle », elle rassemble 40 intellectuels et des responsables de 17 pays.
Les conférences abordent des sujets variés, comme les sciences coraniques, l’économie et la gouvernance islamiques. Cet événement vise à renforcer la coopération entre les centres d’études islamiques et à explorer les potentiels scientifiques et culturels du monde musulman.
L'importance des échanges académiques
Lors du première conférence internationale des directeurs des centres éducatifs et de recherche en sciences islamiques, Hojjat al-Islam Mohammad Mehdi Imanipour, président de l’Organisation iranienne de la culture et des relations islamiques, a mis en avant l’importance des échanges académiques pour promouvoir une image modérée et érudite de l’islam sur la scène internationale. Il a souligné que cette démarche pourrait renforcer la crédibilité d’une civilisation islamique moderne.
Imanipour a insisté sur la nécessité d’une coopération accrue entre les institutions académiques et religieuses pour relever les défis sociaux et culturels contemporains. Il a également dénoncé les menaces posées par les interprétations extrémistes et les campagnes islamophobes, appelant les centres académiques à jouer un rôle clé dans la promotion de l’islam authentique fondé sur la sagesse et la rationalité.
Le sommet vise à échanger des expériences et à établir un réseau académique favorisant les collaborations internationales. En outre, il met l’accent sur l’intégration de l’éducation religieuse et de la production scientifique pour soutenir une gouvernance et un mode de vie islamiques éclairés. Ce dialogue, selon Imanipour, est essentiel pour le développement durable des études islamiques et pour ouvrir la voie à une civilisation islamique renouvelée.
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Il faut identifier les opportunités
Pour sa part, Mohammad Ali Rabani, directeur de la coopération scientifique et académique, a souligné l'importance d'organiser la collaboration entre ces centres. L’objectif principal est d’identifier les opportunités dans le monde islamique et de les transformer en partenariats durables.
L’événement réunit 40 représentants de 16 pays, notamment d’Asie, d’Afrique et du monde arabe. Pendant deux jours, les discussions porteront sur la théologie, la jurisprudence, l’économie islamique et d’autres domaines, dans l’espoir de renforcer une coopération académique et culturelle à long terme.
