Ce film raconte les efforts d'un Palestinien pour protéger sa communauté des destructions de l'armée israélienne, et la vie de Basel Adra lors de la destruction de son village natal, Mosafir Yatta.
Les soldats sionistes ont détruit ce village situé en Cisjordanie, pour l'utiliser comme zone d'entraînement militaire. Les supplications de Basel Adra auprès du régime sioniste pour préserver son village, restent vaines jusqu'à ce qu'il se lie d'amitié avec un journaliste juif israélien qui l'aide à enregistrer son histoire et à la montrer au monde, sous forme de film.
Lors de la cérémonie de remise des prix, Basel Adra s'est adressé au public aux côtés du cinéaste israélien Yuval Abraham.
Le ministre israélien de la Culture et des Sports, Mickey Zohar, a qualifié la victoire du film de « triste moment pour le monde du cinéma » et a écrit dans un message sur Twitter : « Au lieu de montrer les complexités de la réalité israélienne, les créateurs de ce film ont préféré s’appuyer sur des récits qui déforment l'image d'Israël auprès du public international. La liberté d’expression est une valeur importante, mais diffamer Israël et utiliser cet outil pour mener une propagande internationale n’est pas un art. Il s’agit d’un acte de sabotage du gouvernement israélien, surtout après les attentats du 7 octobre. C’est précisément pour cette raison que nous avons approuvé des réformes sur la question du soutien de l’État au cinéma, pour garantir que l’argent des contribuables soit dépensé pour des œuvres d’art qui s’adressent au public israélien sans diffamer Israël. »
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