Il a rappelé que l’opposition de l’Imam à la loi sur la capitulation était un tournant, marquant le début d’un mouvement qui allait établir ce principe comme pierre angulaire de la politique étrangère de la République islamique.
L'Imam dénonçait la capitulation comme une soumission inacceptable à l’autorité étrangère, en l’occurrence celle des États-Unis, qui garantissait l’impunité judiciaire aux ressortissants américains en Iran. Dans un discours solennel, débutant par l’invocation coranique « إنا لله وإنا إليه راجعون », il considérait cette loi comme un désastre national et spirituel.
Araghchi a rappelé que l’Imam fondait sa position sur le verset coranique : « Dieu ne donnera jamais aux mécréants un pouvoir sur les croyants » (Coran, 4:141), affirmant ainsi que ni la domination, ni la soumission ne sauraient être acceptées par un État islamique souverain.
Ce principe s’est concrétisé après la révolution à travers la doctrine du « Ni Est, ni Ouest », signifiant un refus de toute hégémonie, sans pour autant renoncer au dialogue international. Le ministre a souligné que cette ligne guide encore aujourd’hui la diplomatie iranienne, notamment dans le dossier nucléaire.
Concernant l’enrichissement de l’uranium, il a affirmé qu’il s’agit non seulement d’un besoin technique, mais aussi d’un droit légal reconnu par les traités internationaux. Refuser à l’Iran ce droit sous prétexte de « préoccupations » serait, selon lui, un acte de domination inacceptable.
Enfin, Araghchi a rappelé que l’Iran, opposé aux armes nucléaires, n’a jamais dérogé à ses engagements, contrairement à certaines puissances occidentales. Il a conclu en réaffirmant son attachement aux valeurs de l’Imam et de la Révolution, affirmant qu’il continue à servir, avec ses compagnons, en tant que « soldat » de cette voie, fidèle à la mémoire des martyrs et à l’esprit de résistance.