L'attachement à la résistance et à la légitime défense a assuré la victoire de l’Iran face à Israël
Hossam Qaddouri al-Jubouri, docteur en linguistique comparée et professeur à l’université de Bagdad, a déclaré dans un entretien avec l’agence IQNA que la fidélité de la République islamique d’Iran à la voie de l’Imam Ali (as) dans la défense et le rejet de l’agression a été la clef de sa victoire dans la guerre de 12 jours contre l’ennemi sioniste.
Selon lui, la doctrine révolutionnaire de l’Iran repose sur une compréhension profonde des enseignements coraniques qui imposent de répondre à toute agression injuste, notamment celle du régime sioniste. Il a cité le verset 194 de la sourate al-Baqara, qui légitime la riposte équivalente à l’agression et lie la victoire à la piété : « Quiconque vous agresse, agressez-le en mesure de son agression contre vous. »
Pour al-Jubouri, l’attachement à cette ligne spirituelle et juridique a garanti la légitimité de la réponse iranienne, d’autant plus qu’elle s’inscrit dans le cadre du droit international, notamment l’article 51 de la Charte des Nations Unies relatif à la légitime défense. Toutefois, il a regretté que les institutions internationales soient largement dominées par l’hégémonie américaine et utilisées pour museler les peuples.
Il a souligné que l’adhésion constante de l’Iran au droit international lui offre une marge de manœuvre pour dénoncer ses agresseurs sur la scène mondiale.
Revenant sur la guerre de 12 jours, il a affirmé que les conséquences en ont surpris les États-Unis et Israël. La puissance dissuasive de l’Iran a redonné espoir à ceux qui veulent se libérer de l’impérialisme. La notion de « résistance » n’est plus limitée à une faction armée, mais s’étend désormais à des actions étatiques et populaires. Le soutien à l’Iran devient une garantie de survie et de dignité pour les peuples.
Al-Jubouri a enfin dénoncé l’attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes, franchissant un nouveau seuil dans les violations internationales. Il a critiqué l’inaction des institutions comme l’AIEA et a salué les soutiens venus d’Égypte, du Pakistan, d’Afghanistan, de Turquie et d’Irak. Pour lui, la désunion des voix hostiles à l’Iran et la montée du soutien populaire marquent déjà une victoire symbolique.
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