Selon Al Alam, le chef d'Ansarallah yéménite a déclaré que ces bombardements ne sont pas des actes isolés, mais qu'ils traduisent une inimitié profonde et enracinée du régime sioniste à l’égard de l’islam et des musulmans. Il a affirmé que la résistance face à ces crimes se poursuivra jusqu’à la récupération totale des droits du peuple palestinien.
Dans un discours relayé par la chaîne Al-Alam, le leader yéménite a souligné que les agressions israéliennes, après plus de 703 jours de guerre, non seulement n’ont pas cessé, mais se sont aggravées avec une intensité sans précédent. Il a évoqué une stratégie de génocide organisée, passant par les massacres directs et l’imposition d’un blocus alimentaire visant à effacer toute trace de vie dans la bande de Gaza.
Al-Houthi a précisé que le nombre d’enfants martyrs a déjà dépassé 20 000 et celui des femmes 12 500. Il a ajouté que 2 700 familles palestiniennes ont été entièrement exterminées, preuve de la volonté israélienne de pratiquer une destruction totale, sans distinction de groupes ni d’âges.
Le dirigeant d’Ansarallah a rappelé que plusieurs organismes internationaux ont confirmé la nature planifiée de ces crimes, notamment la famine imposée aux deux millions d’habitants de Gaza. Pourtant, a-t-il déploré, malgré la reconnaissance officielle de l’état de famine par les Nations Unies, aucune mesure concrète n’a été entreprise pour mettre fin à cette catastrophe humanitaire.
Il a dénoncé une tragédie « sans précédent dans l’histoire » : 90 % du tissu urbain de Gaza a été rasé, tandis que des bombes américaines servent à anéantir les infrastructures vitales. L’explosion d’immeubles résidentiels et de réseaux de communication viserait, selon lui, à isoler complètement Gaza et à dissimuler l’ampleur des crimes commis.
En conclusion, al-Houthi a insisté sur la symbolique des attaques contre les mosquées, lieux saints de prière et de rassemblement des fidèles, y voyant la preuve d’une hostilité structurelle du sionisme envers l’islam. Il a réaffirmé que la seule réponse possible reste la résistance, jusqu’à la libération de la Palestine et la restitution de tous les droits légitimes du peuple palestinien.