Le récit des Corans offerts par cheikh al-Hussary
Des membres de la famille d'al-Hussary ont partagé leurs souvenirs de ce grand récitant, lors d’une récente émission diffusée sur la chaîne égyptienne CBC à l’occasion de son anniversaire.
Qazi Ayman Abdel Hakim, petit-fils d’al-Hussary, a qualifié son grand-père d' « homme patient et bienveillant, qui se souciait des pauvres et aimait les enfants ».
Il se souvenait ainsi de son enfance : « Mon grand-père me serrait dans ses bras et me témoignait de l’affection. De nombreuses personnes dans le besoin venaient chez nous, et il les accueillait personnellement. Il donnait à chacune d’elles un Coran de poche avec un peu d’argent caché entre les pages pour ne blesser personne. »
Abdel Hakim a ajouté qu'al-Hussary donnait fréquemment de l'argent aux pauvres et encourageait la mémorisation du Coran. « Il récompensait quiconque mémorisait une courte sourate de 25 qirsh, et s'il s'agissait d'une sourate plus longue, il donnait une livre égyptienne, ce qui représentait une somme importante dans les années 1970 », a-t-il expliqué.
Il se souvenait également d'être assis aux côtés de son grand-père tous les vendredis à la mosquée Imam Hussein du Caire, où al-Hussary récitait la sourate al-Kahf. « Après la prière, des dizaines de fidèles se rassemblaient autour de lui pour profiter de sa présence », a-t-il raconté.
Une autre petite-fille, Yasmine al-Hussary, a également évoqué son héritage spirituel. « Dieu m'a bénie en faisant de moi la fille d'un homme qui a assumé la responsabilité de la récitation du Coran pendant des années. Il était sincère dans sa récitation et faisait preuve d'humilité devant Dieu dans chaque mot », a-t-elle déclaré.
Elle le qualifie d' « un homme bon, modeste et pieux qui nous rappelait constamment Dieu et Son Messager. Il souhaitait non seulement que nous mémorisions le Coran, mais aussi que nous vivions selon ses principes et que nous nous inspirions de l'exemple du Prophète. »
Né le 17 septembre 1917, al-Hussary mémorisa l'intégralité du Coran à l'âge de huit ans et commença à le réciter en public à douze ans. Il s'est imposé comme l'un des quatre grands récitateurs de l'ère moderne, aux côtés d'Abdul Basit, Menshawi et Mustafa Ismail.
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