
Selon al-kanz.org, le 3 novembre 2025, l’association a déposé un recours devant le tribunal administratif de Melun contre les ministères de l’Agriculture, de l’Intérieur et 79 préfectures, les accusant de « manquement à leurs obligations de transparence ».
Selon l’OABA, l’État aurait cessé depuis 2015 de collecter et de publier les données concernant les abattages halal et casher, en dépit de deux avis favorables de la CADA. L’association estime que cette absence d’information empêche tout contrôle effectif et prive le public d’un débat éclairé sur ces pratiques dérogatoires.
Le ministère de l’Agriculture invoque un « changement de système informatique », mais l’OABA y voit une « obstruction volontaire ». Elle réclame à la justice de contraindre l’État à rétablir la publication des statistiques. Selon son président, Frédéric Freund, une telle décision permettrait d’évaluer la proportion réelle d’abattages rituels en France et de rouvrir la discussion sur le cadre de la dérogation.