Le mois de Rabbi-ol-awal est le mois de la naissance de la meilleure créature de Dieu

10:54 - February 28, 2010
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Article(IQNA)- Jetons un regard sur l'enfance du prophète(SAWA), selon diverses Riwayat, son père serait mort quelques mois avant ou après sa naissance. Selon la coutume des membres de la noble famille du Prophète qui avaient l'habitude de confier leurs nouveaux nés à des nourrices de grande morale, pour qu'ils grandissent dans le désert au milieu des tribus arabes, le Prophète fut confié à Halimeh Sa'dieh de la tribu de Bani Sa'd qui l'allaita et s'occupa de lui pendant six ans.
Le mois de Rabbi-ol-awal est comme l'indique son nom le mois du printemps et le mois de la naissance de la meilleure créature de Dieu, le Guide et le Modèle de morale pour l'Humanité, doué de grandes qualités spirituelles et d'une relation avec le monde de l'invisible.
Nous les musulmans, avons le devoir de lui obéir, non seulement dans les quelques prières quotidiennes mais dans notre comportement, dans nos paroles et dans toutes nos activités, car Dieu a dit au verset 21 de la sourate "Ahzab" : «لقد كان لكم فی رسول الله اسوة حسنة »
Pour cela, il est nécessaire de le connaître. Dieu a éduqué le Prophète(SAWA) pour qu'il soit capable de porter cette lourde responsabilité. Cette éducation est un modèle pour nous dans l'éducation de nos enfants.
Jetons un regard sur l'enfance du prophète(SAWA), selon diverses Riwayat, son père serait mort quelques mois avant ou après sa naissance. Selon la coutume des membres de la noble famille du Prophète qui avaient l'habitude de confier leurs nouveaux nés à des nourrices de grande morale, pour qu'ils grandissent dans le désert au milieu des tribus arabes, le Prophète fut confié à Halimeh Sa'dieh de la tribu de Bani Sa'd qui l'allaita et s'occupa de lui pendant six ans.
L'enfant était amené auprès de sa mère Ameneh, à certaines occasions, puis retournait dans le désert. Après six ans, l'enfant avait acquis une bonne forme physique et un caractère patient et noble, et fut rendu à sa mère et à sa famille. Sa mère l'emmena à Yasreb, sur la tombe d'Abdollah, son père, qui était décédé et enterré dans cet endroit. Quand le prophète passa à cet endroit par la suite, il déclara qu'il se souvenait être venu avec sa mère dans la maison où son père était enterré. Sur le retour, sa mère aussi décéda à un endroit nommé "Abva".
Cet enfant qui était appelé dans l'avenir, à éduquer le monde, fut confié par Om Iman, à Abdol Motaleb qui s'occupa de lui avec le plus grand soin "comme une mère" comme il le dit dans un de ses poèmes. Ce vieillard qui était le chef de la tribu de Qoreich, était si bienveillant envers cet enfant qu'il ne ressentit pas l'absence de ses parents. Tout le monde était étonné de l'attention d'Abdol Motaleb envers lui.
Les récits historiques racontent qu'une natte était installée près de la Kaaba pour Abdol Motaleb, autour duquel se rassemblaient ses fils et les jeunes de la tribu de Bani Hashem. Quand Abdol Motaleb était absent l'enfant venait s'asseoir sur cette natte. Quand Abdol Motaleb arrivait les jeunes lui disaient de se lever et de laisser la place à leur père, mais Abdol Motaleb insistait pour qu'on le laisse faire et s'asseyait auprès de lui.
Le prophète avait huit ans quand Abdol Motaleb quitta le monde. Avant de mourir Abdol Motaleb demanda à son fils Abi Taleb, de le prendre en charge. Abi Taleb accepta et emmena l'enfant chez lui et avec sa femme, Fatemeh Bent Asad, la mère de l'Imam Ali(AS), aidèrent le Prophète(SAWA) pendant près de quarante ans.
La patience du Prophète était exceptionnelle, il décida de s'occuper des moutons d'Abi Taleb qu'il accompagnait dans ses voyages de commerce. Il épousa ensuite Khadidjeh et à l'âge de quarante ans, il reçut la première Révélation divine. Le prophète avait toutes les qualités. Il était patient, véridique, une personne de confiance et courageux. Il défendait toujours les opprimés et se comportait bien envers les gens. Ses paroles étaient douces et jamais blessantes.
Dans la société immorale d'avant l'islam, le Prophète était connu pour son honnêteté et sa vertu, et pour sa propreté.
Il était courageux et ne reculait devant aucun ennemi. Il était honnête dans ses paroles et menait une vie simple. Il était généreux et poli, et pardonnait facilement. Il n'allongeait jamais les jambes en public, était très humble et très pieux. Le prophète dès sa jeunesse et jusqu'à son martyre, possédait toutes les qualités.
Il était si honnête qu'on l'appelait Mohamad Amin, c'est-à-dire "l'honnête Mohammad". Les gens lui confiaient en toute tranquillité ce qu'ils avaient de plus cher. Même quand le prophète commença à inviter les gens à l'islam et que l'hostilité des Koraïchites se fit plus virulente, ses ennemis venaient à lui quand ils avaient besoin de confier quelque chose à quelqu'un.
Quand le Prophète partit pour Médine, il confia à l'Imam Ali la tache de rendre les choses qui lui avaient été confiées par les gens de la Mecque et même par ses ennemis.
Rien ne pouvait venir à bout de sa patience, les ennemis se comportaient si mal envers lui que Abi Taleb, en l'entendant, se fâcha, prit son sabre et avec son serviteur, se rendit auprès des ennemis pour venger le Prophète et leur fit les mêmes affronts en les menaçant de les tuer s'ils recommençaient.
Le Prophète pardonnait même à ses ennemis et aidait tous les opprimés.
Une personne étrangère arriva à la Mecque et vendit une marchandise à As Ben va'el qui était un personnage violent de la haute société mecquoise et qui refusa de payer. Le marchand qui ne réussit pas à obtenir une aide, se rendit sur la montagne de Abou Ghabis et commença à crier : « Enfants de Fahr, j’ai été volé ». Le Prophète et son oncle Zobeir Ben Abdol Motaleb, l’entendirent et décidèrent de venir à son aide. Ils se rendirent chez As Ben Va’el qui prit peur et leur remit l’argent qu'il lui devait. Ces derniers firent le serment d’aider tous les étrangers qui venaient à la Mecque, en cas de litige. Après plusieurs années, le Prophète déclara qu’il respecterait encore ce serment si nécessaire.
La huitième année de l’Hégire, quand le Prophète conquit la Mecque de cette si belle façon, il déclara : ««اليوم يوم المرحمه, c’est à dire : « C’est le jour du pardon ».
Avant l’islam, le Prophète faisait du commerce et se rendait en Syrie et au Yémen, ses associés ont tous déclaré qu’il était le meilleur associé qu’on puisse imaginer. Il se comportait toujours très bien avec les clients, ne mentait jamais, respectait ses responsabilités et était très honnête. C’est d’ailleurs pour cette raison que Khadijeh qui était une noble de la Mecque, épousa le Prophète(SAWA).
Le Prophète se peignait toujours les cheveux et la barbe avant de sortir, et était toujours très propre et parfumé, et comme c’était la coutume à cette époque, il se noircissait les yeux au khôl, sans oublier les fréquents brossages de dents, dans la journée. C’est une erreur de penser que la propreté est réservée aux riches ou est un signe de gaspillage. Non, il est possible d’être propre même avec des habits rapiécés, car le Prophète menait une vie très simple et ses habits, mêmes s’ils étaient usés, étaient toujours propres.
Ce sont des facteurs très importants dans les relations sociales. Le Prophète en public était toujours gai, ce n’est que quand il était seul qu’il se laissait aller à son grand chagrin. Il saluait tout le monde et ne se renfrognait jamais même quand on l’ennuyait. Il ne permettait jamais qu’on insulte ou qu’on dise du mal de quelqu’un en sa présence, et ne le faisait jamais non plus. Il se montrait affectueux envers les enfants. Il plaisantait avec ses disciples et participait avec eux, à des courses de cheval. Sa litière était une simple natte et son oreiller un morceau de cuir rempli de feuilles de palmier. Il se nourrissait de pain d’avoine et de dattes.
Dans le domaine politique, il se montrait juste et perspicace, et ne supportait aucune entorse à la loi. Il respectait lui-même scrupuleusement les règles de l’islam et n’autorisait aucun contournement. Pendant la guerre avec la tribu des Bani Gharizeh, de nombreux ennemis furent faits prisonniers, les traîtres furent tués et un grand butin fut rassemblé. Plusieurs femmes du Prophète(SAWA) dont Om-ol-Mo’menin, Zeinab Bent Jahach, Ayecheh et Hafse, demandèrent au Prophète(SAWA) une partie de l’or et des richesses qui avaient été confisqués aux juifs, mais le Prophète(SAWA) n’accepta pas alors que les musulmans n’auraient rien dit s’il avait donné quelque chose à ses épouses. C’est parce qu’elles insistèrent que le Prophète « les bouda » pendant un mois pour ces demandes déplacées.
Puis des versets de la sourate Ahzab furent révélés «يا نساء النبی لستن كاحد من النساء», «يا ايها النبی قل لازواجك ان كنتن تردن الحياة الدنيا و زينتها فتعالين امتعكن و اسرحكن سراحا جميلا و ان كنتن تردن الله و رسوله والدار الاخرة فان الله اعد للمحسنات منكن اجرا عظيما
Le Prophète(SAWA) leur dit : "Si vous voulez vivre avec moi, vous devez accepter une vie très simple, dans le respect de la loi". Le Prophète respectait scrupuleusement les accords qu'il avait conclus avec les autres tribus, et comme la tribu des Koraïchites ou les juifs, il n'a jamais rompu ses promesses. Il savait aussi garder un secret. Quand il partit pour conquérir la Mecque, personne ne savait où il allait. Il rassembla l'armée et dit : "En route". Les musulmans lui demandèrent pour quelle destination, mais il répondit qu'ils le sauraient plus tard. Il agit en sorte que personne ne comprit où il se rendait, personne même pas la tribu Koraïchite de Hone Za'uz.
Le Prophète(SAWA) n'avait pas non plus le même comportement envers tous les ennemis. Il ne faisait rien contre ceux qui n'étaient pas très dangereux. Il surveillait ceux qui étaient plus dangereux comme Abdollah Ben Abi qui complotait contre lui, et qui mourut quelques temps avant la disparition du Prophète(SAWA). Mais par contre, il se montrait très dur vis-à-vis des ennemis dangereux. Ce prophète si doux, ordonna le massacre d'une centaine d'hypocrites en un seul jour, expulsa les tribus de Gharizeh et de Gheinghah, et conquit la citadelle de Kheibar remplis de traîtres et d'hypocrites.
Le Prophète lors de la conquête de la Mecque ne tua personne, même pas Abou Sofian.
Il était vigilant envers les ennemis et confiant envers les croyants. Il obéissait aux ordres divins et se souciait de la situation des croyants.
Mon Dieu ! Je te demande de nous compter au nombre des partisans du Prophète(SAWA), Tu sais combien nous l'aimons. Garde nous vivants avec cette lumière, cet amour céleste et fais nous quitter le monde avec ce grand amour.
Mon Dieu ! Permets-nous de voir le Prophète le jour dernier d'obéir à ses lois et de lui ressembler. Donne nous l'envie de connaître le Prophète(SAWA) de le prendre comme exemple et de lui être reconnaissants !
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