La Révélation dans le commentaire Al Kashif de l'Allameh Moqnia
Article(IQNA)- L'Allameh Moqnia a réfuté de nombreuses idées des anciens commentateurs. Pour lui, l'apparence des versets tant qu'elle n'a pas de problème au niveau de la raison, est acceptable et doit être la base du commentaire.
Mohamad Bahrami, membre du Centre de recherches islamiques et coraniques de Qom, dans un article sur la méthode de commentaire de l'Allameh Moqnia, a déclaré qu'il considérait que la Nuit de Ghadr était le point de départ d'une Révélation progressive et non intégrale du Coran.
"L'Allameh Moqnia a réfuté de nombreuses idées des anciens commentateurs. Pour lui, l'apparence des versets tant qu'elle n'a pas de problème au niveau de la raison, est acceptable et doit être la base du commentaire. Il a rejeté aussi certains avis de commentateurs comme dans le cas du commentaire du verset 5 de la sourate Ma'ede : «الْیَوْمَ أُحِلَّ لَكُمُ الطَّیِّبَاتُ وَطَعَامُ الَّذِينَ أُوتُواْ الْكِتَابَ حِلٌّ لَّكُمْ وَطَعَامُكُمْ حِلُّ لَّهُم» où il explique que l'interprétation courante du mot َطَعَامُ donnée par les commentateurs ne convient pas et qu'au verset 96 de la même sourate, le mot َطَعَامُ signifie les fruits de la pêche et non les haricots.
Il aborde aussi dans son commentaire du verset 144 de la sourate Baghare
وَإِنَّ الَّذِينَ أُوْتُواْ الْكِتَابَ لَیَعْلَمُونَ أَنَّهُ الْحَقُّ مِن رَّبِّهِمْ
les différentes interprétations et les erreurs dans les commentaires sur l'expression "les gens du livre".
Ses idées originales ont fait que le commentaire Al Kashif a été considéré comme une innovation. Dans la préface de ce livre il écrit :
"Au fur et à mesure que j'avançais dans le commentaire, je ressentais la nécessité d'innover car le Coran est une source inépuisable de connaissances que chaque commentateur peut découvrir en fonction de ses aptitudes".
Les commentateurs coraniques avaient estimé les miracles coraniques à 28 mais l'Allameh Moqnia lui, estime qu'il est possible de découvrir d'autres exemples de miracles coraniques auxquels les spécialistes n'ont pas pensé comme l'évènement du Mobahele et les prédictions coraniques sur le gouvernement des juifs et le régime sioniste, au verset 46 de la sourate Nissa', qui parlent des juifs qui mélangeaient l'arabe et l'hébreux pour se moquer du Prophète (AS): «مِّنَ الَّذِينَ هَادُواْ یُحَرِّفُونَ الْكَلِمَ عَن مَّوَاضِعِهِ وَیَقُولُونَ سَمِعْنَا وَعَصَیْنَا وَاسْمَعْ غَیْرَ مُسْمَعٍ وَرَاعِنَا لَیًّا بِأَلْسِنَتِهِمْ وَطَعْنًا فِی الدِّينِ وَلَوْ أَنَّهُمْ قَالُواْ سَمِعْنَا وَأَطَعْنَا وَاسْمَعْ وَانظُرْنَا لَكَانَ خَیْرًا لَّهُمْ وَأَقْوَمَ وَلَكِن لَّعَنَهُمُ اللّهُ بِكُفْرِهِمْ فَلاَ یُؤْمِنُونَ إِلاَّ قَلِيلً».
L'Allameh Moqnia dans son commentaire, ne se référait qu'aux hadiths dont la chaine de transmission ne laissait aucun doute et a abandonné de nombreux hadiths au sujet desquels les commentateurs n'avaient pas fait de recherches et qu'ils avaient utilisés comme tel dans la définition des règles islamiques. L'Allameh Moqnia a aussi insisté sur un point important qui est l'harmonie entre le cœur et le verset dans la compréhension des enseignements coraniques.
Dans son commentaire du verset 1 de la sourate Al Ghamar, «اقْتَرَبَتِ السَّاعَةُ وَانشَقَّ الْقَمَرُ», il écrit que cet évènement se produira le jour de la résurrection comme le montre d'autres versets coraniques, et non à l'époque du Prophète (AS) dont nous n'avons aucun témoignage.
Une autre particularité du commentaire Al Kashif est la simplicité de son style. L'Allameh considérait que le rejet de la religion et le déclin moral étaient les résultats de l'invasion culturelle occidentale.
Il envisagea plusieurs solutions dont l'apprentissage du Coran à l'école et le renforcement des relations entre les religieux et les jeunes. Son commentaire est une suite de questions et de réponses, et d'interprétations par le Coran lui-même, et les enseignements des Ahl-ul-Bayt (AS). Pour l'Allameh Moqnia, la raison est un don divin qui permet d'accéder aux vérités religieuses et d'interpréter les versets qui semblent contradictoires comme les versets sur l'infaillibilité du Prophète (AS) par exemple. Selon lui, le Coran nous montre le chemin de la réussite et n'est pas un manuel de sciences naturelles ou de mathématiques.
"Il n'est pas acceptable de se servir des connaissances scientifiques pour prouver ou nier l'authenticité du Coran, il faut s'en servir pour montrer le miracle coranique dans certaines règles de l'islam", disait l'Allameh Moqnia qui connaissait très bien les autres commentaires et s'en servait dans son travail, et dont il a cité de nombreuses idées comme celles tirées des commentaires Majma'ol-bayan, Mafati-ol-ghaib et Al Manar", a déclaré Mohamad Bahrami.
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"L'Allameh Moqnia a réfuté de nombreuses idées des anciens commentateurs. Pour lui, l'apparence des versets tant qu'elle n'a pas de problème au niveau de la raison, est acceptable et doit être la base du commentaire. Il a rejeté aussi certains avis de commentateurs comme dans le cas du commentaire du verset 5 de la sourate Ma'ede : «الْیَوْمَ أُحِلَّ لَكُمُ الطَّیِّبَاتُ وَطَعَامُ الَّذِينَ أُوتُواْ الْكِتَابَ حِلٌّ لَّكُمْ وَطَعَامُكُمْ حِلُّ لَّهُم» où il explique que l'interprétation courante du mot َطَعَامُ donnée par les commentateurs ne convient pas et qu'au verset 96 de la même sourate, le mot َطَعَامُ signifie les fruits de la pêche et non les haricots.
Il aborde aussi dans son commentaire du verset 144 de la sourate Baghare
وَإِنَّ الَّذِينَ أُوْتُواْ الْكِتَابَ لَیَعْلَمُونَ أَنَّهُ الْحَقُّ مِن رَّبِّهِمْ
les différentes interprétations et les erreurs dans les commentaires sur l'expression "les gens du livre".
Ses idées originales ont fait que le commentaire Al Kashif a été considéré comme une innovation. Dans la préface de ce livre il écrit :
"Au fur et à mesure que j'avançais dans le commentaire, je ressentais la nécessité d'innover car le Coran est une source inépuisable de connaissances que chaque commentateur peut découvrir en fonction de ses aptitudes".
Les commentateurs coraniques avaient estimé les miracles coraniques à 28 mais l'Allameh Moqnia lui, estime qu'il est possible de découvrir d'autres exemples de miracles coraniques auxquels les spécialistes n'ont pas pensé comme l'évènement du Mobahele et les prédictions coraniques sur le gouvernement des juifs et le régime sioniste, au verset 46 de la sourate Nissa', qui parlent des juifs qui mélangeaient l'arabe et l'hébreux pour se moquer du Prophète (AS): «مِّنَ الَّذِينَ هَادُواْ یُحَرِّفُونَ الْكَلِمَ عَن مَّوَاضِعِهِ وَیَقُولُونَ سَمِعْنَا وَعَصَیْنَا وَاسْمَعْ غَیْرَ مُسْمَعٍ وَرَاعِنَا لَیًّا بِأَلْسِنَتِهِمْ وَطَعْنًا فِی الدِّينِ وَلَوْ أَنَّهُمْ قَالُواْ سَمِعْنَا وَأَطَعْنَا وَاسْمَعْ وَانظُرْنَا لَكَانَ خَیْرًا لَّهُمْ وَأَقْوَمَ وَلَكِن لَّعَنَهُمُ اللّهُ بِكُفْرِهِمْ فَلاَ یُؤْمِنُونَ إِلاَّ قَلِيلً».
L'Allameh Moqnia dans son commentaire, ne se référait qu'aux hadiths dont la chaine de transmission ne laissait aucun doute et a abandonné de nombreux hadiths au sujet desquels les commentateurs n'avaient pas fait de recherches et qu'ils avaient utilisés comme tel dans la définition des règles islamiques. L'Allameh Moqnia a aussi insisté sur un point important qui est l'harmonie entre le cœur et le verset dans la compréhension des enseignements coraniques.
Dans son commentaire du verset 1 de la sourate Al Ghamar, «اقْتَرَبَتِ السَّاعَةُ وَانشَقَّ الْقَمَرُ», il écrit que cet évènement se produira le jour de la résurrection comme le montre d'autres versets coraniques, et non à l'époque du Prophète (AS) dont nous n'avons aucun témoignage.
Une autre particularité du commentaire Al Kashif est la simplicité de son style. L'Allameh considérait que le rejet de la religion et le déclin moral étaient les résultats de l'invasion culturelle occidentale.
Il envisagea plusieurs solutions dont l'apprentissage du Coran à l'école et le renforcement des relations entre les religieux et les jeunes. Son commentaire est une suite de questions et de réponses, et d'interprétations par le Coran lui-même, et les enseignements des Ahl-ul-Bayt (AS). Pour l'Allameh Moqnia, la raison est un don divin qui permet d'accéder aux vérités religieuses et d'interpréter les versets qui semblent contradictoires comme les versets sur l'infaillibilité du Prophète (AS) par exemple. Selon lui, le Coran nous montre le chemin de la réussite et n'est pas un manuel de sciences naturelles ou de mathématiques.
"Il n'est pas acceptable de se servir des connaissances scientifiques pour prouver ou nier l'authenticité du Coran, il faut s'en servir pour montrer le miracle coranique dans certaines règles de l'islam", disait l'Allameh Moqnia qui connaissait très bien les autres commentaires et s'en servait dans son travail, et dont il a cité de nombreuses idées comme celles tirées des commentaires Majma'ol-bayan, Mafati-ol-ghaib et Al Manar", a déclaré Mohamad Bahrami.
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