Seyed Hassan Nasrollah est né le 31 aout 1960 dans un quartier pauvre de la ville libanaise de Sour. Son père, marchand de fruits et légumes, s'appelle Seyed Abdoul Karim et sa mère Mahdieh Safi-o-din.
A cause des difficultés économiques, la famille de Seyed Hassan qui est l'ainé de cinq sœurs et de trois frères, émigre dans la région d'Al Karantina au sud de Beyrouth, puis revient dans la ville natale au moment de la guerre civile au Liban en 1975.
Seyed Hassan Nasrollah a fait ses études primaires dans sa ville natale, les études de collège dans le quartier Sen-al-Fil de Beyrouth et a terminé les études de lycée en 1976, au sud du Liban, dans le village d'Al Bazurieh.
Seyed Hassan Nasrollah qui n'avait aucune relation avec les religieux de cette époque mais dont la famille était une famille religieuse, a commencé ses des études à l'âge de 16 ans, au Centre d'enseignement islamique de Najaf. Seyed Hassan Nasrollah dès l'enfance ressentait un grand attachement envers l'imam Moussa Sadr. En 1978, il revient au Liban et poursuit ses études au centre Imam Montazar (AS) dirigée par Seyed Abbas Mousavi qui tombera en martyr, et commence ses activités politiques en tant que responsable politique du groupe Amal dont il faisait partie depuis le lycée, dans la région de Bagha'.
Seyed Mohamad Gharavi qui est à l'époque imam de la ville de Sour, l'encourage à poursuivre ses études, il se rend donc à Qom en Iran, en 1989, mais est obligé à cause des tensions au Liban, de revenir à Beyrouth après un an sur la demande du Conseil du Hezbollah libanais.
Après l'étrange disparition de Moussa Sadr en Libye, le mouvement Amal connut de grandes divergences au niveau de la direction.
De nombreuses personnalités se retirèrent de ce groupe pour constituer le Hezbollah libanais. Seyed Hassan Nasrollah faisait partie de la direction de ce groupe et continuait ses études à Qom, en 1989. Mais les attaques israéliennes et la résistance ne lui laissèrent pas l'occasion de rester plus d'un an à Qom, il repartit donc pour le Liban pour accompagner les résistants.
En 1992, après le martyr de Seyed Abbas Mousavi, il est nommé Secrétaire général du Hezbollah. Le Liban avait été fort touché par le martyre de Seyed Abbas Mousavi et de sa famille. Cela a contribué au soutien des Libanais au Hezbollah et d'un changement de tactique.
Entre 1993 et 1996, Israël lance une série d'attaques nommées les raisins de la colère, confrontées à la résistance du Hezbollah qui possède le minimum d'armement.
En septembre 1997, deux corps de membres du Hezbollah dans la région de "Djabal-ol-rafi", tombent aux mains des forces israéliennes. La télévision diffuse les images de ces corps ensanglantés dont l'un est Seyed Hadi, fils de Seyed Hassan Nasrollah.
C'est la première fois qu'un fils d'un dirigeant politique ou militaire est tué dans le cadre de la résistance. Cela entraina une vague de sympathie et de soutien à Nasrollah dans tous les groupes religieux libanais.
Les responsables des différents groupes se rendirent auprès de Seyed Hassan Nasrollah pour lui présenter leurs condoléances et leurs félicitations, et manifester leur respect et leur gratitude au secrétaire du Hezbollah. Cela n'était pas seulement le cas du Liban, des gens comme Amir Abdoullah, prince d'Arabie saoudite, pour la première fois dans l'Histoire du Hezbollah, a envoyé un message de condoléances au secrétaire du Hezbollah et de soutien à la résistance.
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