Déclarations prononcées par l’honorable Imam Khomeiny (s) lors d’une audience accordée à la famille de l’Imam Moussa Sadr

Article(IQNA)- Je sais à quel point le Liban a besoin de lui…Que Dieu accorde de la patience à toute sa famille à cause de ce manque et qu’Il le fasse revenir, si Dieu le veut, vers tous ceux qui l’attendent, afin qu’il serve l’Islam et que les chiites libanais et tous les musulmans bénéficient, si Dieu le veut, de sa présence.

Ce qui facilite les choses c’est que nous, notre peuple et M. Sadr (Que le salut de Dieu Très Haut soit sur lui), nous avons connu des problèmes en raison d’avoir suivi l’école. M. Sadr que j’ai connu pendant de longues années, il faut le dire que je l’ai élevé, je connais ses qualités et les services qu’il a rendus après son départ au Liban. Je sais à quel point le Liban a besoin de lui…Que Dieu accorde de la patience à toute sa famille à cause de ce manque et qu’Il le fasse revenir, si Dieu le veut, vers tous ceux qui l’attendent, afin qu’il serve l’Islam et que les chiites libanais et tous les musulmans bénéficient, si Dieu le veut, de sa présence.
(Déclarations prononcées par l’honorable Imam Khomeiny (s) lors d’une audience accordée à la famille de l’Imam Moussa Sadr, le 28 août 1980 (Sahifeh de l’Imam, vol XIII, p.166)
Le fait d’unir les chiites libanais et de leur donner une identité et d’établir une coexistence et un respect mutuel entre les fidèles des religions et des factions politiques au Liban, d’une part et de l’autre part, la franchise dans la présentation du régime usurpateur sioniste comme «le mal absolu » et l’interdiction de la coopération avec lui et finalement son attachement et sa sincérité et son dévouement pour le guide de la révolution et le fondateur de la République Islamique d’Iran, au plan de la culture et de la presse aussi bien que dans le domaine d’une longue coopération avec les combattants iraniens, ont fait de ce grand savant qui est l’enfant de l’école théologique de Qom et le descendant d’une des grandes familles scientifiques du monde chiite, une personnalité tout azimut, et c’est ainsi que notre grand Imam défunt exprime dès les premiers jours après la victoire de la révolution, son attachement et sa vénération pour cette personnalité honorée à différentes occasions.
Sans nul doute, l’absence d’un tel élément privilégié et précieux a été et est une grande perte pour le Liban qui n’a malheureusement pas reçu une réaction appropriée des soi-disant protecteurs des droits de l’homme. Et nous espérions que les responsables et hommes honnêtes mettront fin aux mésinformations dans ce domaine.
(Une partie du message adressé par l’Imam Suprême de la Révolution Islamique au congrès organisé pour honorer la mémoire de l’Imam Moussa Sadr, le 19 mai 1999)