L'échec politique du mouvement de Moqtada Sadr

16:13 - June 13, 2012
Code de l'info: 2346207
Article(IQNA)- Le projet d'interpellation du Premier ministre irakien Nouri Maleki, exigé par certains groupes comme le groupe de Sadr, les Kurdes et le parti Al Araqiah, avec l'aide de l'Arabie saoudite et du Qatar, était devenu très probable mais à échoué à cause d'un manque de signatures parlementaires.
La lettre de Tareq Al Hashemi au premier ministre irakien, Nouri Maleki, est le signe d'une amélioration de la situation politique en Irak, au profit des chiites. Mais dans ce contexte, la demande précipitée du mouvement Sadr au secrétaire des Nations Unies, pour un règlement de la crise intérieure, a permis à certains malveillants d'attiser les discordes et d'augmenter l'insécurité.
Le projet d'interpellation du Premier ministre irakien Nouri Maleki, exigé par certains groupes comme le groupe de Sadr, les Kurdes et le parti Al Araqiah, avec l'aide de l'Arabie saoudite et du Qatar, était devenu très probable mais à échoué à cause d'un manque de signatures parlementaires.
Bien que les Kurdes et les sunnites opposés à Maleki, aient été très virulents, les commentateurs politiques estimaient que ce projet sans l'aval des chiites, était voué à l'échec. Tout le monde en Irak, considère, que le pouvoir est l'affaire des chiites et que Maleki restera au gouvernement tant que les chiites ne souhaiteront pas sa destitution.
Barzani, chef des tribus kurdes d'Irak, a invité Moqtada Sadr dans le Kurdistan, pour obtenir son soutien à ce projet mais l'opposition de Sadr au Premier ministre ne peut pas être considérée comme la raison de sa coopération avec les kurdes et les sunnites.
Cela n'a été que l'occasion pour Sadr, d'évaluer son poids politique par rapport au parti Al Dawa. Le parti de Sadr a été créé dans les années 90 suite aux revendications populaires sur la situation des chiites et se poursuit aujourd'hui, sur les mêmes bases. Par contre le parti Al Dawa qui soutient Maleki, existe depuis 50 ans et est célèbre pour sa lutte contre Saddam. Il s'agit donc de deux courants chiites qui ont tous deux, leurs partisans bien que le parti Al Dawa soit majoritaire et plus influent.
Cependant Sadr et certains opposants de Maleki doivent savoir que les divergences au sein des chiites ne doivent pas être à l'origine de leur affaiblissement en Irak. Une destitution de Maleki serait à coup sûr, un affaiblissement pour les chiites et un signe de division qui laisserait la place aux autres groupes comme ceux des salafistes et des kurdes, et aux partis laïcs.
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