La fatwa d'imam Khamenei sur l'interdiction de l'utilisation des armes atomiques et à destruction massive, a répondu de façon définitive aux Occidentaux qui accusaient l'Iran de vouloir se doter de telles armes et qui ont été déroutés par ce discours du gouvernement iranien.
Lors de la première réunion internationale sur le désarmement et le rejet de la prolifération des armements nucléaires à Téhéran, au mois d'avril 2010, à laquelle participaient des ministres des affaires étrangères et des représentants d'organisations internationales, imam Khamenei a donné une fatwa sur l'interdiction de l'utilisation des armes atomiques et dans son discours, a insisté sur la nécessité de protéger les vies humaines et sur la dignité humaine en islam et particulièrement dans la jurisprudence chiite.
Au mois de mars 2012, lors de sa rencontre avec les scientifiques des domaines nucléaires, il a encore rappelé cette interdiction qui a des bases juridiques religieuses et stratégiques pour la République islamique d'Iran.
L'idée d'imam Khamenei selon laquelle les armes atomiques ne sont pas rentables au point de vue économique et sont inutilisables dans le monde d'aujourd'hui, et le fait que nous ne sommes pas à la recherche de telles armes, à coté de la fatwa d'interdiction de l'utilisation des armes à destruction massive, sont la preuve du pacifisme de la République islamique dans les questions régionales et internationales. Ce message du leader du plus grand pays démocratique de la région a eu des répercussions importantes dans les milieux scientifiques et politiques.
Cependant l'absence de présentations médiatique de cette fatwa et de réaction des dirigeants occidentaux, est étonnante et montre la portée stratégique et l'importance de cette décision religieuse.
Le silence des Occidentaux peut s'expliquer par le fait qu'après la chute de l'Union soviétique, les stratèges américains ont changé de discours pour préserver leur place dans le monde et inventé un autre ennemi pour expliquer leur invasion de l'Afghanistan et leur occupation de l'Irak.
La convention sur les armes biologiques n'a pas interdit leur production ni institué un contrôle. Il est évident que les Occidentaux qui cherchent des prétextes et sont actuellement occupés par les droits de l'homme en Iran, ont négligé cette fatwa et continuent à polluer les médias pour cacher le caractère uniquement civil des activités nucléaires iraniennes.
Il est cependant possible dans les pays islamiques d'utiliser le pouvoir des références religieuses chiites et l'influence des religieux, pour la défense des intérêts des pays islamiques sans tenir compte des races et des écoles.
Il est possible d'envisager une convention sur "l'interdiction de la production, de la multiplication et de l'utilisation des armes à destruction massive" et de permettre à tous les pays islamiques de gouter à la paix et à la sécurité, quel que soit leur gouvernement.
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