Selon Al Jazeera, les données récentes, notamment celles de la police, révèlent une augmentation de 73 % des incidents à caractère islamophobe en 2024. Près de 40 % des attaques religieuses visaient des musulmans.
Ce phénomène est amplifié par la montée du discours populiste d’extrême droite, largement diffusé sur les réseaux sociaux.
Face à cette situation, le ministre des Affaires religieuses, Wajid Khan, a annoncé la création d’un organisme indépendant, financé à hauteur d’un million de livres, pour surveiller et signaler les crimes de haine contre les musulmans, ainsi que pour soutenir les victimes.
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L’organisation Tell Mama, active contre les discours haineux, a elle aussi signalé un nombre record de plaintes l’an dernier.
En réponse, le gouvernement a récemment mis en place un comité d’experts chargé de définir juridiquement l’islamophobie et d’aider les institutions à mieux traiter ces cas.
Le Parti travailliste s’est engagé à adopter la définition proposée par le groupe parlementaire multipartite en 2019, reconnaissant l’islamophobie comme une forme de racisme. Cette démarche contraste fortement avec l’inaction du précédent gouvernement conservateur.