Selon NLTimes, pour ces partis, le son du adhan créerait un sentiment de malaise et de division. En réponse, les responsables de la mosquée dénoncent une manœuvre politique qui instrumentalise la religion au détriment de la cohésion sociale.
Un porte-parole de la mosquée souligne que l’adhan dure seulement quelques secondes et reste souvent à peine audible. Il rappelle que sa diffusion est déjà soumise à des règles strictes de nuisance sonore, encadrées par les autorités locales, qui peuvent en limiter la durée et le volume.
Les partis SGP et JA21 souhaitent aller plus loin, en interdisant tout usage de haut-parleurs. Certains députés affirment même se sentir "étrangers dans leur propre pays" en entendant « Allah Akbar ».
La mosquée Ulu rappelle que les musulmans font pleinement partie de la société néerlandaise et s’indigne d’être pris pour cible. Elle appelle les responsables politiques à se concentrer sur les véritables enjeux du pays, tels que le logement et la santé, plutôt que de stigmatiser des pratiques religieuses légitimes.
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