Dans la sourate Al-Māʾidah (5:2), Dieu met en garde les croyants contre toute atteinte à ces rites :
«يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لَا تُحِلُّوا شَعَائِرَ اللَّهِ وَلَا الشَّهْرَ الْحَرَامَ وَلَا الْهَدْيَ وَلَا الْقَلَائِدَ وَلَا آمِّينَ الْبَيْتَ الْحَرَامَ يَبْتَغُونَ فَضْلًا مِّن رَّبِّهِمْ وَرِضْوَانًا»
O les croyants! Ne profanez ni les rites du pèlerinage (dans les endroits sacrés) d'Allah, ni le mois sacré, ni les animaux de sacrifice, ni les guirlandes, ni ceux qui se dirigent vers la Maison sacrée cherchant de leur Seigneur grâce et agrément.
Le sacrifice, l’un des actes majeurs du Hajj, est explicitement mentionné comme un rite divin dans la sourate Al-Ḥajj (22:36) :
«وَالْبُدْنَ جَعَلْنَاهَا لَكُم مِّن شَعَائِرِ اللَّهِ لَكُمْ فِيهَا خَيْرٌ»
Nous vous avons désigné les chameaux (et les vaches) bien portants pour certains rites établis par Allah. Il y a en eux pour vous un bien.
Ces versets soulignent que les rites du Hajj ne sont pas de simples gestes rituels, mais des signes extérieurs d’une foi intérieure sincère. Les respecter, c’est manifester la taqwā (la crainte pieuse) et rechercher la proximité divine. Toute négligence dans leur accomplissement peut altérer la validité spirituelle et formelle du pèlerinage. Ainsi, le Coran appelle à la vigilance, au respect et à la pleine conscience dans l’exécution de ces rites, qui sont autant de rappels de la grandeur et de l’unicité de Dieu.