Citant le Coran, il rappelle que les civilisations arrogantes finissent inéluctablement par s’effondrer : «أَفَلَمْ يَسِيرُوا فِي الْأَرْضِ فَيَنْظُرُوا كَيْفَ كَانَ عَاقِبَةُ الَّذِينَ مِنْ قَبْلِهِمْ دَمَّرَ اللَّهُ عَلَيْهِمْ وَلِلْكَافِرِينَ أَمْثَالُهَا»:« Dieu les a détruits, et les mécréants auront le même sort » (Muhammad-10).
L’auteur observe que les lois de l’histoire et du changement ne pardonnent pas. Les civilisations qui refusent de se réformer ou qui étouffent les valeurs spirituelles sont condamnées à disparaître. Aujourd’hui, dit-il, le monde est engagé dans une profonde transformation : la tyrannie contemporaine, incarnée par la domination américano-sioniste, a vidé le monde de ses valeurs humaines et morales. Cette dérive se manifeste dans les guerres génocidaires en Palestine, au Soudan, en Ukraine et ailleurs.
Farah Moussa estime que la communauté humaine vit dans un monde où règnent l’injustice économique, les mensonges démocratiques et une hypocrisie politique et religieuse sans précédent. La civilisation moderne semble avoir trahi l’humanisme en érigeant les intérêts géopolitiques et économiques au-dessus du droit et de la vérité. Selon lui, les puissances occidentales ont imposé une vision militarisée des relations internationales, ignorant le danger même de l’arme nucléaire, comme on le voit dans la guerre en Ukraine ou le dossier nucléaire iranien.
Ce qu’il qualifie d’« arrogance civilisationnelle » est devenu une méthode globale de gestion du monde : elle nie la justice, écrase les peuples et utilise la guerre comme outil de domination. Les États-Unis, dit-il, en sont l’exemple le plus frappant, ayant lancé une guerre commerciale, mené des conflits meurtriers à large échelle, et menacé l’Iran d’une guerre sans précédent. Même en mer Rouge, leur tentative d’imposer leur volonté au Yémen a échoué, de peur d’être humiliés sur la scène mondiale.
Mais, selon lui, le Coran annonce la chute de ces pouvoirs tyranniques. Le monde post-arrogance approche, affirme-t-il : un ordre mondial nouveau, fondé sur des valeurs humaines, renaîtra avec ce qu’il reste d’une humanité désarmée mais digne. Il s’agit d’un moment critique de l’histoire, car Dieu a promis la victoire de la vérité et la fin du faux : « Et les mécréants auront le même sort ».
Ainsi, conclut-il, le système d’oppression mondial est sur le point de s’autodétruire. Il n’est pas interdit d’y mettre un terme, pour permettre à l’humanité de reconstruire un ordre plus juste et plus libre.