Selon le site tdg.ch, accompagnée de deux amies et munie d’une réservation, elle a été stoppée à l’entrée par un agent de sécurité lui expliquant que « tout couvre-chef » était interdit dans l’établissement, y compris voile, kippa ou casquette.
Choquée et humiliée, Amina a contacté l’observatoire DIAC contre l’islamophobie pour engager des démarches juridiques. Elle dénonce une discrimination religieuse flagrante et entend faire valoir ses droits, « pour toutes les personnes confrontées à ce type de rejet ».
Meriam Mastour, membre de l’observatoire, rappelle que la liberté religieuse est protégée par le droit suisse et que cette règle ne figure nulle part sur le site du Rooftop42. Des photos circulant sur les réseaux sociaux montrent par ailleurs des clients portant des bonnets à l’intérieur du restaurant.
Face à la controverse, l’établissement a présenté ses excuses par l’intermédiaire de son avocat, tout en niant avoir appliqué des règles discriminatoires. Le collectif demande désormais le retrait officiel de cette règle du dress-code et un engagement clair contre toute forme d’exclusion.