Selon un militant actif au sein d’une association islamique universitaire, qui a requis l’anonymat, le climat actuel reflète une volonté délibérée du gouvernement québécois de réprimer les activités islamiques et pro-palestiniennes, tout en soutenant tacitement des positions pro-israéliennes.
Un rapport du ministère de l’Éducation du Québec affirme que les salles de prière sur les campus favoriseraient l’isolement et le radicalisme. Cette position a été vivement critiquée, notamment après l’expulsion d’un étudiant de l’Université Dawson pour son engagement pro-palestinien.
Le militant souligne que la loi sur la laïcité est utilisée pour interdire les salles de prière dans les écoles secondaires, et que le gouvernement envisage d’étendre cette interdiction aux collèges et universités.
Il avertit que ces restrictions ne s’arrêteront pas là : les autorités viseraient aussi les associations islamiques étudiantes, en tentant de les dissoudre.
Depuis avril 2023, les lycéens n’ont plus d’espaces dédiés à la prière et certains sont contraints de sortir brièvement sous des températures glaciales pour accomplir leur devoir religieux.