Selon The Sydney Morning Herald, le projet, évalué à 22 000 $, a été présenté par l’Association des musulmans d’origine libanaise (LMA) et prévoit l’ajout de quatre haut-parleurs sur le minaret, afin de diffuser l’adhan une fois par semaine, le vendredi, pour une durée maximale de 15 minutes.
Selon Jamal Khair, responsable de la mosquée, cette initiative de développement s’est transformée en conflit majeur, avec un flot de messages injurieux. Il dénonce des réactions relevant souvent de l’islamophobie, associant à tort l’adhan à une menace terroriste.
La mosquée, déjà visée par des menaces depuis les attentats du 11 septembre 2001, a renforcé sa sécurité avec des caméras supplémentaires. Khair s’interroge sur l’absence de réactions similaires face aux cloches d’églises ailleurs à Sydney.
Le Conseil de Canterbury-Bankstown examinera la proposition la semaine prochaine. Bien que l’usage de haut-parleurs soit autorisé dans les lieux de culte, un rapport signale un impact sonore important : l’adhan atteindrait 92 décibels, audible à 100 mètres. La LMA discute avec le conseil pour fournir de nouvelles évaluations sonores, affirmant que l’appel renforcera l’unité et apportera un repère apaisant à la communauté.