Selon Youm7, la municipalité de Jumilla, dirigée par une coalition du parti d’extrême droite Vox et du Parti populaire, a décidé d’interdire aux musulmans d’organiser leurs cérémonies et fêtes religieuses dans les lieux publics.
Dans un communiqué, l’Observatoire a fermement condamné cette décision, la qualifiant de contraire aux principes démocratiques et de reflet d’une tendance exclusive dangereuse qui menace les valeurs de coexistence dans la société espagnole. Il a ajouté que ce choix ne saurait être réduit à une simple question administrative liée à l’usage des espaces publics, mais qu’il s’agit plutôt d’une manifestation croissante de populisme ciblant directement les musulmans et mettant en péril la paix sociale en Europe.
L’institution a rappelé que cette interdiction constitue une violation manifeste de l’article 16 de la Constitution espagnole garantissant la liberté de croyance, ainsi que de l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Al-Azhar a également salué la réaction courageuse de la Conférence des évêques d’Espagne qui a dénoncé cette décision comme une « discrimination inacceptable », ainsi que la position du gouvernement espagnol, qualifiant cette mesure de « honte internationale » et exigeant son annulation.
Enfin, l’Observatoire a exhorté les institutions européennes et internationales à assumer leurs responsabilités pour faire face à la montée de l’extrémisme et défendre les valeurs de liberté, d’égalité et de coexistence.