Selon Anadolu, cette réunion d’urgence a été convoquée pour examiner les moyens de répondre aux attaques israéliennes contre la bande de Gaza et pour réaffirmer la nécessité d’une action coordonnée en faveur du peuple palestinien.
Plusieurs responsables ont pris la parole, dénonçant à la fois les crimes commis contre les Palestiniens et le projet idéologique d’un « Grand Israël », perçu comme une menace directe pour la stabilité régionale et internationale.
La Turquie appelle à une mobilisation collective
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a souligné que la cause palestinienne ne peut avancer qu’à travers une action collective, coordonnée et soutenue par l’ensemble de la communauté internationale.
Il a dénoncé la politique israélienne qualifiée de « génocidaire » et rappelé que son pays soutenait les efforts diplomatiques de l’Égypte, du Qatar et des États-Unis pour parvenir à un cessez-le-feu.
Selon lui, la reconnaissance de l’État palestinien doit devenir une réalité irréversible. Fidan a également mis en garde contre tout déplacement forcé de populations palestiniennes, appelant à une mobilisation internationale ferme afin d’imposer à Israël un règlement politique durable.
L’Arabie saoudite dénonce une menace contre la paix mondiale
De son côté, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhane, a insisté sur le fait que l’occupation israélienne représente une menace pour la paix et la sécurité internationales.
Il a exhorté la communauté mondiale à mettre fin aux crimes israéliens et à soutenir pleinement la création d’un État palestinien souverain dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.
Ben Farhane a condamné la vision expansionniste du « Grand Israël », dénonçant l’impunité de Tel-Aviv. Il a aussi appelé à renforcer le soutien aux organismes humanitaires, dont l’UNRWA, et a rejeté tout projet israélien visant à placer Gaza sous contrôle total.