Ces formations se sont opposées fermement aux attaques verbales racistes et aux campagnes de stigmatisation menées notamment par le parti Vox.
La tension s’est intensifiée après que Vox a exploité les incidents survenus à Torre-Pacheco, dans la région de Murcie, pour lancer une campagne de haine systématique contre les migrants. Avec l’appui du Parti populaire, Vox a ensuite fait interdire la prière des musulmans dans des installations sportives de la ville de Jumilla, suscitant une vive réaction des autorités basques.
Le gouvernement régional a condamné ces positions, rappelant l’importance de la non-discrimination religieuse et soulignant la bonne coexistence entre communautés dans la région. Il a également exprimé sa « profonde inquiétude » face aux initiatives visant à marginaliser les pratiques culturelles et religieuses, comme la proposition de Vox d’interdire la fête de l’Aïd al-Adha.
Depuis l’entrée de Vox au parlement basque en 2020, la majorité des partis locaux, à l’exception du Parti populaire, s’efforcent d’isoler politiquement cette formation d’extrême droite.