Selon le site ladepeche.fr, le chantier, situé en bordure du boulevard d’Occitanie dans le quartier de Birac, devrait aboutir à une ouverture au cours du printemps 2026, idéalement en mars, voire en février pour coïncider avec le ramadan.
Mohamed Hadji, président de l’association, explique que la ville souhaite récupérer les locaux actuels de l’avenue Chamier et avait formulé des mises en demeure à cet effet. Néanmoins, les contraintes pratiques ont rendu impossible une finalisation rapide des travaux.
Malgré ces retards, plusieurs étapes sont déjà franchies : en juillet, le terrassement du parking de 247 places a été achevé, tandis que les dalles du rez-de-chaussée et du premier étage ont été posées. Les étapes restantes incluent la pose de carrelage, l’installation des sanitaires, la décoration — confiée à des artisans marocains en raison de l’indisponibilité en France — ainsi que les raccordements aux réseaux (eau, électricité, tout-à-l’égout, Internet), sans oublier la finition des trottoirs autour du bâtiment.
Ces six années de chantier, sans financement étranger, ont été éprouvantes : le permis de construire était encore attendu un an après l’achat du terrain, et la pandémie de Covid-19 a provoqué une coupure de fonds pendant deux ans. Le coût total du projet atteint 2,8 millions d’euros, financés presque intégralement grâce à la générosité des fidèles.